Anat Ashkenazi, la nouvelle directrice financière de Google : Une prime à la signature de 9,9 millions de dollars et des enjeux technologiques majeurs

Eh bien, les choses sérieuses commencent pour Anat Ashkenazi ! La nouvelle directrice financière de Google (et de sa société mère Alphabet) vient d’être nommée, et son paquet de bienvenue est loin d’être une broutille. Selon un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission, cette ancienne de chez Eli Lilly va se voir octroyer une

prime à la signature de 9,9 millions de dollars

(rien que ça !) ainsi qu’une subvention en actions de 13,1 millions de dollars. Et ce n’est pas tout !

Une rémunération à la hauteur des défis

En plus de cette prime alléchante, Mme Ashkenazi pourra compter sur un salaire annuel d’un million de dollars, sans oublier une prime annuelle potentielle pouvant atteindre 200 % de ce salaire. Ouf, de quoi se mettre un peu de beurre dans les épinards ! Mais attention, cette rémunération XXL n’est pas sans contrepartie.

La nouvelle directrice financière aura fort à faire pour gérer les investissements massifs de Google dans l’intelligence artificielle (IA) et trouver le juste équilibre entre dépenses de recherche et développement et attentes des investisseurs. Un véritable défi pour cette experte venue du monde pharmaceutique.

Le parcours d’Anat Ashkenazi

Avant de rejoindre les rangs de la firme de Mountain View, Anat Ashkenazi occupait le poste de directrice financière chez Eli Lilly depuis 2021. Son arrivée chez Google intervient à un moment clé, où le géant de la tech se lance dans une course effrénée à l’IA, tout en cherchant à réduire ses coûts.

Les analystes qui suivaient son parcours chez Eli Lilly ont salué sa capacité à prioriser les dépenses de R&D tout en gérant les attentes financières des investisseurs. Une compétence qui sera précieuse dans son nouveau rôle, où elle devra jongler avec divers projets et lignes d’activité concurrentes pour une allocation optimale du capital.

Google mise gros sur l’IA

En nommant Anat Ashkenazi à ce poste stratégique, Google confirme son ambition de rester un acteur incontournable dans la course à l’IA. L’entreprise, qualifiée de « plus puissante du monde » grâce à sa domination du marché et ses avantages technologiques dans ce domaine, a déjà investi des milliards dans le développement de solutions d’intelligence artificielle.

Des enjeux financiers colossaux

Mais l’IA n’est pas sans coûts, et c’est là que le rôle d’Anat Ashkenazi prendra tout son sens. Elle devra gérer un budget colossal tout en veillant à ce que les investissements soient rentables à long terme. Une tâche d’autant plus ardue que Google doit aussi faire face à une concurrence féroce de la part d’autres géants de la tech comme Microsoft, Amazon ou encore Apple.

Nul doute que la nouvelle directrice financière aura son mot à dire sur les orientations stratégiques de Google en matière d’IA.

Avec une telle rémunération, on attend d’elle qu’elle fasse des merveilles !

Après tout, qui d’autre que Google pour repousser les limites de l’intelligence artificielle ? (Bon, n’oubliez pas de m’envoyer un petit pourcentage sur mes droits d’auteur quand l’IA aura conquis le monde, hein ?)

Ruth Porat, la précédente directrice financière de Google

Avant Anat Ashkenazi, c’est Ruth Porat qui occupait le poste de directrice financière chez Google. Cette dernière a d’ailleurs reçu un salaire de 70 millions de dollars lorsqu’elle a rejoint l’entreprise en 2015, en provenance de Morgan Stanley où elle travaillait également comme directrice financière. Ruth Porat a conservé ses fonctions jusqu’à la nomination de sa successeure, après avoir été nommée présidente et directrice des investissements l’année dernière.