IA : Kai-Fu Lee prédit que 50 % des emplois disparaîtront d’ici 2027, un avenir sans travail en vue ?

Voilà, on en parle depuis un moment, mais les prédictions de Kai-Fu Lee sur l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le marché du travail refont surface. Cet investisseur en capital-risque de renom n’y va pas avec le dos de la cuillère : selon lui,

l’IA remplacera jusqu’à 50 % des emplois d’ici à 2027

. Une prédiction qui fait grincer des dents, mais Lee reste convaincu qu’elle est « incroyablement exacte » (on aime bien son côté cash).

Kai-Fu Lee, la voix qui dérange dans le monde de l’IA

Qui est donc ce Kai-Fu Lee pour tenir des propos aussi fracassants ? Passé par Google, Microsoft et Apple, ce pionnier de l’IA taïwanais a cofondé la société de capital-risque Sinovation Ventures. En 2017, bien avant l’avènement de ChatGPT, il avait déjà prédit que l’IA serait « plus importante que toutes les révolutions technologiques précédentes de l’humanité combinées, y compris l’électricité et l’internet » (rien que ça). Un visionnaire ou un simple provocateur ?

Analyse des prédictions de Kai-Fu Lee sur l’IA et l’emploi

Revenons sur cette fameuse prédiction de 2017 : selon Lee, l’IA « a beaucoup plus de potentiel que les humains » et devrait « prendre en charge la moitié des emplois dans un avenir relativement proche, une décennie ». Eh bien, nous y sommes presque, et lors du récent Fortune Innovation Forum à Hong Kong, l’homme d’affaires a réaffirmé sa conviction. Pfiou, on respire un coup ?

Les emplois de cols blancs les plus menacés ?

Selon Kai-Fu Lee, ce sont probablement les emplois de cols blancs qui seront les plus touchés par cette vague d’automatisation (désolé les banquiers et les avocats). « L’IA éliminera probablement les emplois de cols blancs plus rapidement que les emplois de cols bleus », a-t-il déclaré. Une affirmation qui soulève des interrogations : ces emplois hautement qualifiés, souvent considérés comme « à l’abri » de l’automatisation, seraient-ils finalement les plus vulnérables face à l’IA ?

Une prédiction controversée qui divise

Forcément, ces propos ne laissent personne indifférent. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, qualifiant la prédiction d' »irréaliste » et accusant Lee d’être trop « optimiste » (ou plutôt pessimiste, selon le point de vue). Certains remettent en cause l’échéance de 2027, jugée trop courte pour un bouleversement d’une telle ampleur. D’autres dénoncent une stratégie visant à « susciter la peur » pour attirer davantage de financements dans les startups d’IA.

Les chatbots d’IA, des « outils de travail » à maîtriser ?

Au-delà de ces prédictions choc, Kai-Fu Lee aborde également l’utilisation controversée des chatbots d’IA par les étudiants, souvent considérée comme de la « tricherie ». Mais pour l’investisseur, il faut changer de perspective : « Nous devons cesser de dire que les enfants utilisent ChatGPT pour tricher », affirme-t-il. À ses yeux, ces outils sont des « outils de travail » au même titre que Microsoft Word ou Photoshop, et leur maîtrise sera essentielle pour la carrière future des jeunes.

Une position qui peut surprendre, mais qui reflète une vision où l’IA devient omniprésente dans notre quotidien professionnel. Après tout, si un outil vous permet d’être plus productif, est-ce vraiment de la triche ? Ou simplement une évolution naturelle de nos méthodes de travail ? (Bon, on vous rassure, on a quand même écrit cet article nous-mêmes, sans l’aide de ChatGPT).

Vers un avenir sans travail ? Les implications pour la société

Au-delà du débat sur la prédiction en elle-même, l’affirmation de Kai-Fu Lee soulève des questions fondamentales sur l’avenir du travail et de notre société. Que se passerait-il réellement si 50 % des emplois venaient à disparaître d’ici 2027 ? Une telle disruption aurait sans doute des conséquences économiques et sociales majeures, obligeant à repenser notre système en profondeur.

Réinventer le travail et l’éducation

Face à cette potentielle « révolution de l’IA », certains experts préconisent de se concentrer sur les compétences humaines uniques, comme « la capacité d’aimer » ou de « créer la confiance », selon les mots de Lee lui-même. D’autres plaident pour une réforme en profondeur de l’éducation, afin de préparer les nouvelles générations à cette transition. Bref, quoi qu’il advienne, il semblerait que notre conception actuelle du travail soit amenée à évoluer radicalement.

Selon Kai-Fu Lee, « la compétence la plus importante est de savoir gagner la confiance des autres, ce qui passe par l’authenticité, le travail d’équipe, le partage et un quotient émotionnel élevé ».

Un avenir à repenser collectivement

Quelles que soient nos convictions sur les prédictions de Kai-Fu Lee, une chose est sûre : l’IA soulève des interrogations profondes sur notre avenir commun. Faudra-t-il repenser notre système économique et social ? Comment garantir une transition juste et équitable pour tous ? Ces questions méritent d’être débattues collectivement, au-delà des simples considérations technologiques.

En guise de conclusion, préparez-vous à « l’hyper-disruption » ?

Que l’on adhère ou non aux prédictions de Kai-Fu Lee, force est de constater que l’IA est en train de bouleverser notre rapport au travail. Si une « hyper-disruption » se profile réellement à l’horizon 2027, il semble crucial de s’y préparer dès maintenant, tant sur le plan individuel que collectif.

Développer de nouvelles compétences, repenser notre système éducatif, imaginer de nouveaux modèles économiques… Les chantiers sont nombreux, mais indispensables pour affronter sereinement cette potentielle révolution. Après tout, comme le dirait Kai-Fu Lee lui-même, l’IA risque d’être « plus importante que toutes les révolutions technologiques précédentes ». Alors, autant s’y préparer dès maintenant, non ? (Et si vous avez des doutes, demandez à ChatGPT, il saura sûrement vous répondre !)