Cloud Computing en 2024 : L’IA générative boostera les dépenses mondiales à 675 milliards de dollars

Eh oui, le cloud n’en finit plus de gonfler ! Gartner vient de lâcher une petite bombe dans son dernier rapport :

Les dépenses mondiales des utilisateurs finaux en matière de services de cloud public devraient augmenter de 20,4 % pour atteindre un total de 675,4 milliards de dollars en 2024.

C’est 114 milliards de dollars de plus qu’en 2023, vous vous rendez compte ? (On peut dire qu’il va y avoir des vacances aux Bahamas pour les patrons des géants du cloud cette année).

L’IA générative, un véritable accélérateur de dépenses

Bref, vous l’aurez compris, les chiffres sont vertigineux. Et selon Sid Nag, vice-président analyste chez Gartner, on peut remercier l’IA générative pour ça :

« La croissance continue que nous prévoyons pour les dépenses dans le cloud public peut être largement attribuée à l’IA générative en raison de la création continue de modèles de fondation à usage général et de la montée en puissance de la fourniture d’applications compatibles avec la GenAI à l’échelle. »

Ah oui, l’IA générative, cette technologie qui révolutionne tout sur son passage (et fait trembler les développeurs dans leurs bottes, hi hi). Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Pour faire simple, ce sont des modèles d’IA capables de générer du contenu (texte, image, code, etc.) à partir de simples instructions en langage naturel. Un peu comme si Skynet devenait votre meilleure assistante personnelle (sans le côté apocalyptique, on espère).

Quand l’IA générative se met au service des entreprises

Et les entreprises ne sont pas en reste ! Elles ont vite compris le potentiel de cette technologie pour booster leur productivité et développer de nouveaux produits et services. Imaginez un peu : plus besoin d’embaucher une armée de développeurs ou de rédacteurs, un simple modèle d’IA générative peut faire le boulot en un claquement de doigts (et sans demander d’augmentation ou de congés payés, hi hi).

Vous l’aurez compris, avec l’IA générative, les possibilités sont infinies (ou presque). Mais attention, ça a un coût ! Pour faire tourner ces modèles gourmands en ressources, il faut de la puissance de calcul, et donc des infrastructures cloud massives. D’où l’explosion des dépenses prévue par Gartner.

La modernisation des applications, un autre moteur de croissance

Mais l’IA générative n’est pas le seul facteur à l’origine de cette hausse des dépenses cloud. La modernisation des applications joue aussi un rôle clé, comme l’explique Sid Nag :

« Les organisations continuent d’augmenter leur utilisation du cloud pour des cas d’utilisation spécifiques tels que l’IA, l’apprentissage automatique, l’Internet des objets et le big data, ce qui stimule cette croissance du SaaS. »

Pfiou, ça fait beaucoup de termes techniques d’un coup ! Pas de panique, on va tout décortiquer. Commençons par le SaaS (Software as a Service, pour les intimes). C’est tout simplement un modèle où les logiciels ne sont plus installés sur nos machines, mais accessibles via le cloud. Un peu comme Netflix, mais pour les applications professionnelles (plus fun, non ?).

Le SaaS, segment le plus important du marché du cloud

D’ailleurs, le SaaS reste le segment le plus important du marché du cloud en termes de dépenses des utilisateurs finaux. Selon Gartner,

les dépenses SaaS devraient augmenter de 20 % pour atteindre 247,2 milliards de dollars en 2024.

Rien que ça ! Et tout ça grâce à la modernisation des applications par les éditeurs de logiciels pour fonctionner dans un modèle SaaS. Finis les longs processus d’installation et de mise à jour, tout se fait désormais en un clic (ou presque).

Mais ce n’est pas tout ! Les entreprises adoptent également massivement le cloud pour d’autres cas d’utilisation, comme l’IA, l’apprentissage automatique, l’Internet des objets (IoT) et le big data. Autant de technologies qui nécessitent des ressources de calcul et de stockage massives, parfaitement adaptées au modèle du cloud.

IaaS et PaaS, les segments à la croissance la plus rapide

D’ailleurs, si on regarde les prévisions de Gartner par segment, c’est l’IaaS (Infrastructure as a Service) et le PaaS (Platform as a Service) qui devraient connaître la plus forte croissance des dépenses des utilisateurs finaux en 2024, avec respectivement 25,6 % et 20,6 % de hausse.

L’IaaS, c’est tout simplement la location de ressources de calcul, de stockage et de réseau auprès d’un fournisseur de cloud. Pendant ce temps, le PaaS offre un environnement de développement complet, avec des outils et des services pour créer, déployer et gérer des applications dans le cloud.

Alors pourquoi une telle croissance pour ces segments ? Eh bien, comme l’explique Sid Nag,

« Le besoin d’infrastructure pour entreprendre la formation, l’inférence et le réglage fin des modèles d’IA n’a fait que croître et continuera à croître de manière exponentielle, ce qui aura un effet direct sur la consommation d’IaaS. »

Et pour le PaaS, c’est la même chose : plus d’applications modernes nécessitent des environnements de développement cloud adaptés.

Des opportunités à saisir pour les entreprises

Bref, que vous soyez une grande entreprise ou une startup ambitieuse, ces prévisions offrent de belles opportunités à saisir. Avec l’IA générative et la modernisation des applications, vous pouvez booster votre productivité, innover plus rapidement et proposer de nouveaux services à forte valeur ajoutée.

Bien sûr, ça implique aussi de revoir vos stratégies cloud et d’investir dans les bonnes technologies. Mais ne vous inquiétez pas, les fournisseurs de cloud ont déjà prévu de belles offres promotionnelles pour vous accueillir (avec des tarifs qui risquent de vous faire tourner de l’œil, hi hi).

Au final, ces prévisions de Gartner nous montrent une chose : le cloud est plus que jamais au cœur de la transformation numérique des entreprises. Et avec l’arrivée de technologies disruptives comme l’IA générative, cette tendance ne risque pas de s’essouffler de sitôt. Alors, prêts à embarquer dans cette aventure palpitante ? (Ou du moins, à en suivre les rebondissements depuis le canapé, popcorn à la main).