L’AGI : Une ou deux percées nous séparent-elles de l’intelligence artificielle générale ?

Introduction : Qu’est-ce que l’intelligence artificielle générale (AGI) ?

Eh bien, c’est parti pour un nouveau chapitre palpitant dans le monde de l’IA ! Selon Sam Altman, le charismatique PDG d’OpenAI, nous serions tout proche d’une véritable intelligence artificielle générale (AGI). Mais qu’est-ce que c’est exactement et pourquoi est-ce si révolutionnaire ?

L’AGI, c’est l’Homo Sapiens de l’IA. Un système capable de réaliser un large éventail de tâches cognitives à un niveau équivalent ou supérieur aux humains. Bref, une forme d’intelligence artificielle aussi polyvalente que notre bon vieux cerveau (voire plus).

Aujourd’hui, nous avons des IA dites « étroites », spécialisées dans un domaine précis comme jouer aux échecs ou reconnaître des images. Mais l’AGI serait une véritable intelligence générale, capable d’apprendre et de s’adapter à de nouvelles tâches avec la même aisance que nous.

Si on y arrive (et c’est un sacré défi), ça pourrait chambouler notre façon de vivre, de travailler et d’interagir avec la technologie. Alors, est-ce pour bientôt ou Sam Altman nous fait un peu rêver ?

L’état actuel de la recherche en IA

Hum, avant d’aller plus loin, faisons un petit état des lieux. Où en est la recherche en IA aujourd’hui ? Eh bien, disons que les progrès sont assez fous ces dernières années. On a vu émerger des modèles de langage comme GPT-3 et ses petits frères, capables de générer du texte d’une qualité bluffante (vous me direz, ce n’est pas si compliqué que ça 😉).

Mais bon, même si ces modèles sont impressionnants, ils restent limités. Ils excellent dans des tâches précises comme le traitement du langage naturel, mais peinent à démontrer une véritable intelligence générale. C’est un peu comme un enfant prodige en maths qui resterait bloqué au niveau d’un bambin pour tout le reste.

Les limites des grands modèles de langage actuels

D’ailleurs, Sam Altman lui-même admet que

ni GPT-4, ni le prochain grand modèle d’OpenAI n’atteindront le seuil de l’AGI

. Certes, ces systèmes sont de plus en plus performants, mais ils sont encore loin de démontrer une véritable intelligence générale.

Prenons un exemple simple : demandez à GPT-4 de vous expliquer la théorie de la relativité, puis de vous aider à réparer votre lave-vaisselle. Il s’en sortira probablement bien sur la première tâche, mais aura plus de mal avec la seconde. Un humain, lui, pourrait s’adapter et combiner ses connaissances pour réaliser les deux sans sourciller (même s’il devrait peut-être relire le mode d’emploi pour le lave-vaisselle).

Sam Altman et sa vision de l’AGI

Bon, maintenant que le contexte est posé, revenons à notre ami Sam et sa déclaration fracassante. Alors, est-ce du vent ou y a-t-il du vrai dans ses propos ?

L’AGI, un rêve de plus en plus concret

Eh bien, il faut avouer que Sam Altman a de solides arguments. Comme il l’explique,

« Ma conception naïve, lorsque nous avons commencé, était que nous arriverions à un moment où nous n’aurions pas l’AGI, puis que nous l’aurions, et que ce serait une véritable discontinuité. Mais dans l’ensemble, je pense que cela ressemblera davantage à une courbe exponentielle continue où ce qui importe est le rythme des progrès année après année. »

En clair, au lieu d’un « big bang » de l’AGI, on assisterait plutôt à une progression constante et accélérée des capacités de l’IA. À ce rythme effréné, Sam Altman estime qu’il nous suffirait de « une ou deux idées » majeures pour franchir le cap de l’AGI. Rien que ça !

Des progrès rapides, mais difficiles à mesurer

Cela dit, même Sam Altman admet qu’il sera compliqué de définir précisément le moment où l’on atteindra l’AGI. « Vous et moi ne serons probablement pas d’accord sur le mois ou même l’année où nous nous dirons : ‘Ok, maintenant c’est l’AGI’, » reconnaît-il.

C’est un peu le paradoxe de l’IA : plus elle progresse, plus il est difficile de savoir si elle a atteint un véritable stade d’intelligence générale. Après tout, comment mesurer quelque chose d’aussi complexe et multiforme que l’intelligence ?

Bref, même si l’AGI semble se rapprocher à grands pas, il reste encore quelques obstacles techniques et conceptuels à franchir. Mais si Sam Altman a raison, ces derniers pourraient bien être surmontés plus vite qu’on ne le pense !

Les implications potentielles de l’AGI pour l’humanité

Bon, admettons que l’AGI devienne une réalité dans un futur proche. Que changerait-elle exactement pour nous, les humains ? Eh bien, potentiellement beaucoup de choses !

Un changement de paradigme dans de nombreux domaines

Imaginez un peu : une intelligence artificielle générale pourrait révolutionner des secteurs entiers comme la médecine, la recherche scientifique, l’éducation ou même la création artistique. Avec sa capacité à traiter d’immenses quantités de données et à résoudre des problèmes complexes, elle deviendrait un outil incroyablement puissant entre nos mains.

Cela dit, il faudra aussi se préparer à des changements profonds dans le monde du travail. Certains emplois pourraient être impactés, voire remplacés par l’AGI. En même temps, de nouveaux métiers et opportunités émergeraient sûrement. Bref, ça pourrait être l’occasion d’un véritable renouveau économique et social (pour le meilleur ou pour le pire, tout dépendra de la façon dont on gère cette transition).

Des risques à prendre en compte

Bien sûr, l’AGI soulève aussi des inquiétudes légitimes. Certains craignent que cette intelligence supérieure ne finisse par nous échapper ou même par se retourner contre nous (on a tous vu Terminator, non ?). D’autres s’inquiètent des dérives potentielles en matière de surveillance de masse, de manipulation ou de perte d’emplois massifs.

Bref, comme toute avancée technologique majeure, l’AGI comporte son lot de risques et d’enjeux éthiques à prendre en compte. Mais n’est-ce pas le prix à payer pour le progrès ? À nous d’encadrer et de guider cette révolution de l’IA dans la bonne direction.

Opinions divergentes parmi les chercheurs et les experts

Ah, et n’allez pas croire que tout le monde est d’accord avec Sam Altman ! Comme souvent dans le monde de l’IA, les avis divergent parmi les experts.

Certains, comme le chercheur en IA Gary Marcus, restent sceptiques quant à la possibilité d’atteindre l’AGI dans un avenir proche. Selon lui, les modèles de langage actuels sont encore très loin d’une véritable intelligence générale, malgré leurs impressionnantes performances.

D’autres, comme le célèbre physicien Michio Kaku, pensent qu’il faudra encore attendre des décennies, voire des siècles, avant d’atteindre ce stade. Ils estiment que les défis techniques et conceptuels à relever sont encore trop importants pour être surmontés à court terme.

Bref, comme souvent dans le domaine de l’IA, le débat fait rage et les certitudes manquent. Mais n’est-ce pas justement ce qui rend cette quête de l’AGI si passionnante ?

Vers de nouveaux sommets pour l’intelligence artificielle ?

En fin de compte, que faut-il retenir de cette déclaration fracassante de Sam Altman ? Eh bien, peut-être qu’il ne faut pas la prendre au pied de la lettre, mais plutôt comme un signal d’espoir et d’ambition.

Même si l’AGI n’est pas pour demain, le simple fait d’envisager sérieusement cette possibilité montre à quel point l’IA a progressé ces dernières années. Et qui sait, peut-être que Sam Altman aura raison et que nous franchirons bientôt un cap décisif vers une véritable intelligence générale ?

Une chose est sûre : le chemin sera semé d’embûches, de défis techniques et éthiques à relever. Mais n’est-ce pas justement ce qui rend cette quête si passionnante ? Alors, que la course vers l’AGI continue, et restons à l’affût des prochaines percées révolutionnaires !