• Email : contact@refbax.com

OpenAI et les éditeurs : un partenariat révélé par une fuite, entre opportunités et préoccupations

Facebook
Twitter
LinkedIn
Temps de lecture : 5 minutes

Introduction : la fuite du Preferred Publishers Program d’OpenAI

Eh bien, eh bien, il semblerait que la célèbre entreprise OpenAI ait mis en place un programme de partenariat avec des éditeurs de presse de renom. Baptisé le « Preferred Publishers Program », les détails de cette initiative ont été révélés suite à une fuite (oups, quelqu’un a dû laisser traîner son dossier confidentiel lors d’une pause café). Cette fuite met en lumière la stratégie d’OpenAI, ainsi que les incitations financières alléchantes proposées aux éditeurs participants.

Les partenariats établis avec des éditeurs de presse renommés

Selon les informations divulguées, OpenAI a déjà conclu des accords de licence avec des poids lourds du monde de la presse, tels que l’Associated Press (les premiers à avoir franchi le pas en juillet 2023), Axel Springer, le Financial Times, Prisa et Dotdash Meredith.

Le Preferred Publishers Program est réservé à une sélection d’éditeurs de grande qualité, considérés comme des partenaires éditoriaux de choix.

Son objectif principal est de faciliter la découverte et l’engagement des utilisateurs de ChatGPT avec les marques et le contenu de ces éditeurs privilégiés.

Qu’est-ce que ça leur rapporte, à ces éditeurs ?

En adhérant à ce programme, les éditeurs participants bénéficient de certains avantages non négligeables. Tout d’abord, leur contenu bénéficie d’un placement prioritaire et d’une « expression plus riche de leur marque » dans les conversations avec ChatGPT (on imagine mal le New York Times être relégué au second plan, n’est-ce pas ?). De plus, leurs liens sont mis en avant de manière plus proéminente, augmentant ainsi leur visibilité.

Les avantages pour les éditeurs : visibilité accrue et paiements financiers

Mais ce n’est pas tout ! En échange de leur participation, les éditeurs touchent également des incitations financières qui se divisent en deux catégories bien distinctes.

La valeur garantie

Il s’agit d’un paiement de licence qui rémunère l’éditeur pour avoir permis à OpenAI d’accéder à ses données. Un joli chèque pour compenser le fait que l’entreprise puise allègrement dans leurs précieuses ressources (on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, comme on dit).

La valeur variable

Cette partie de la rémunération dépend du succès de l’affichage, mesuré par le nombre d’utilisateurs qui interagissent avec le contenu lié ou affiché. Plus les gens cliquent, plus ça rapporte ! Une belle incitation à produire du contenu accrocheur (et ça tombe bien, c’est le métier des journalistes, non ?).

Les implications financières et juridiques : droits d’auteur et utilisation des données

En contrepartie de ces paiements, OpenAI obtient la possibilité de s’entraîner sur le contenu des éditeurs partenaires et la licence d’afficher ces informations dans ses produits ChatGPT, avec une attribution appropriée et des liens vers les sources originales (histoire de ne pas se faire accuser de plagiat). De plus, l’entreprise peut se vanter d’avoir ces éditeurs comme partenaires privilégiés (un argument marketing non négligeable).

Cependant, la relation entre les éditeurs numériques et OpenAI n’est pas exempte de complexité juridique. La méthodologie d’extraction de données utilisée par OpenAI pour alimenter ses modèles de langage étendus soulève des interrogations quant à son statut légal. Certains éditeurs, dont le New York Times et huit titres d’Alden Global Capital, ont même poursuivi OpenAI pour avoir utilisé sans autorisation des articles protégés par le droit d’auteur.

Environ 25 % des utilisateurs de ChatGPT utilisent déjà la fonction de navigation, mais l’entreprise s’attend à ce qu’une majorité d’utilisateurs le fasse une fois que la fonction sera largement déployée.

Les préoccupations des éditeurs réticents face à ce programme de partenariat

Bien que certains éditeurs aient déjà conclu des partenariats avec OpenAI, d’autres restent réticents, exprimant des préoccupations juridiques et éthiques légitimes. Après tout, on ne peut pas leur en vouloir de vouloir protéger leur propriété intellectuelle et leur travail acharné (c’est un peu leur gagne-pain, quand même).

La transparence et la confidentialité en question

La révélation de cette initiative par le biais d’une fuite pourrait éroder la confiance des partenaires potentiels, en particulier des éditeurs, quant à la transparence et à la confidentialité des négociations avec OpenAI. Cela pourrait compliquer les futurs accords, car les éditeurs pourraient être réticents à s’engager dans des partenariats perçus comme étant divulgués de manière non autorisée (personne n’aime se faire doubler, n’est-ce pas ?).

Les incitations financières, un sujet épineux

De plus, les incitations financières proposées par OpenAI aux éditeurs semblent être un point de friction potentiel. Les montants proposés, allant de un à cinq millions de dollars par an (selon les informations divulguées), pourraient sembler insuffisants pour compenser adéquatement les éditeurs pour l’utilisation de leur contenu dans le développement des modèles d’IA. Cette insuffisance financière pourrait conduire à des tensions dans les négociations et à une réticence accrue de la part des éditeurs à participer à ces partenariats (après tout, on ne travaille pas pour des cacahuètes, si ?).

Les questions éthiques à considérer

Enfin, il est essentiel de considérer les implications éthiques de l’utilisation du contenu des éditeurs dans les modèles d’IA. Les éditeurs devraient avoir un contrôle sur la manière dont leur contenu est utilisé et représenté dans les produits d’OpenAI. De plus, ils devraient être correctement rémunérés, et leurs droits d’auteur doivent être respectés (car oui, le plagiat, c’est mal, même pour une IA).

Conclusion : une initiative logique mais soulevant des questions éthiques et de transparence

En fin de compte, le programme Preferred Publishers Program d’OpenAI semble être une stratégie logique pour l’entreprise afin d’accéder à un contenu actualisé et de qualité pour améliorer ses modèles d’intelligence artificielle. Cependant, plusieurs aspects de cette initiative soulèvent des préoccupations qu’il est crucial d’aborder de manière transparente et éthique.

Bien que le partenariat avec des éditeurs de presse puisse offrir des avantages mutuels pour OpenAI et ces derniers, il est primordial que les négociations se déroulent dans un climat de confiance et de transparence. Les éditeurs doivent être justement rémunérés, et leurs droits d’auteur doivent être pleinement respectés. De plus, les questions éthiques liées à l’utilisation et à la représentation de leur contenu dans les produits d’OpenAI doivent être soigneusement examinées et traitées.

En somme, cette initiative soulève des interrogations légitimes, mais elle pourrait également ouvrir de nouvelles opportunités pour une collaboration fructueuse entre l’industrie de l’IA et le monde de la presse. À condition, bien sûr, que les choses soient faites dans les règles de l’art (et sans fuites intempestives, ça aide).

Le mot de la fin

  • OpenAI a lancé un programme de partenariat avec des éditeurs de presse, le Preferred Publishers Program
  • Des accords ont déjà été conclus avec des éditeurs renommés comme l’Associated Press et le Financial Times
  • Les éditeurs participants bénéficient d’une meilleure visibilité et de paiements financiers de la part d’OpenAI
  • Mais des préoccupations subsistent concernant les droits d’auteur, la transparence et la rémunération adéquate des éditeurs
  • Une initiative prometteuse, à condition de bien faire les choses et de respecter les droits de chacun

Laisser un commentaire

Sur le même thème 🤩

Qui suis-je ! 👨‍💻

Enfilez-votre cape

Apprenez le webmarketing et le code grâce à nos différentes ressources et améliorez la visibilité de votre site internet, grâce à nos outils SEO.

refbax superhero bas