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Quel avenir pour le Web3 ? Entre mythe et réalité, on fait le point.

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Temps de lecture : 7 minutes

Alors, le Web3 ? On en a entendu parler partout, surtout avec la folie des NFT et les grandes promesses du métavers. Sauf qu’après le gros buzz, on a eu l’impression que ça s’était un peu essoufflé, non ? Tu te demandes peut-être si c’est déjà de l’histoire ancienne ou le futur d’internet.

Pas de panique, on va démêler tout ça ensemble. L’objectif ? Y voir plus clair sur ce fameux Web3, comprendre d’où il vient, ce qu’il a dans le ventre, et surtout, quel avenir on peut vraiment lui imaginer. Prépare tes neurones, on embarque pour un petit tour du propriétaire du web de demain.

Qu’est-ce que le web3 exactement et d’où vient-il ?

Pour comprendre le Web3, il faut faire un petit retour en arrière. Imagine internet comme un être vivant qui grandit et évolue. On en est à la troisième génération, mais avant, il y a eu les deux premières.

Le web 1.0 : l’ère de la lecture seule

Souviens-toi, au début du web, c’était un peu comme feuilleter des magazines géants où tu ne pouvais qu’admirer les pages.

C’était l’époque des sites statiques, où l’information circulait dans un seul sens : du site vers toi. Tu pouvais lire, mais interagir, créer du contenu, c’était mission impossible pour le commun des mortels. Un peu comme une bibliothèque silencieuse où tu pouvais juste consulter les livres.

Le web 2.0 : l’âge de la participation… sous supervision

Puis, internet s’est animé ! Tu pouvais commenter, partager, créer ton profil…

Avec l’arrivée des blogs, des forums, et surtout des réseaux sociaux, le web est devenu interactif. Tu pouvais participer activement, échanger avec d’autres. C’était génial pour la communication et le partage. Sauf que tout ce que tu faisais nourrissait d’énormes entreprises qui centralisaient tout. Tes données, tes interactions, ton contenu… tout était sur leurs serveurs, et tu n’en étais pas vraiment le propriétaire. Tu partages, mais Big Brother t’attend.

Le web3 : la promesse de la décentralisation

Et là, arrive le Web3, présenté comme la révolte contre la centralisation. L’idée ? Que tu sois vraiment propriétaire de tes affaires numériques.

Le concept a été popularisé par Gavin Wood en 2014. L’idée maîtresse est un web décentralisé, où le pouvoir n’est pas concentré entre les mains de quelques géants, mais distribué entre les utilisateurs et les créateurs. Reprends le contrôle de tes pixels !

Pour te la faire courte, le Web3 est basé sur des technologies comme la blockchain, ces grands registres numériques infalsifiables.

C’est grâce à elles que tu peux avoir des « objets » qui t’appartiennent vraiment en ligne, que ce soit une œuvre d’art numérique (un NFT), une partie de jeu vidéo, ou même une identité numérique unifiée.

Il intègre aussi nativement les paiements via les cryptomonnaies, et fonctionne sur la base de mécanismes codés (« trustless ») plutôt que sur la confiance en des intermédiaires.

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Voilà, parlons un peu du petit film culte Fight Club avec Brad Pitt et Edward Norton (si, si, vous avez bien lu Edward Norton, pas…

Le web3 est-il déjà mort ou juste en mode furtif ?

Après l’explosion des NFT et des promesses du métavers, on a eu l’impression d’un gros flop. On a vu des valorisations s’effondrer, des projets faire pschitt. Du coup, beaucoup se sont dit : « Le Web3, c’est déjà fini ! »

Mais les experts disent que c’est une phase classique, une sorte de « plateau de productivité ».

Selon le Journal du Net, « Alors que l’engouement des premières années s’est estompé, le Web3 semble prêt à atteindre un ‘plateau de productivité’. » En gros, moins de bruit, plus de construction dans les coulisses. Les acteurs de l’écosystème sont passés de la simple communication à la recherche de stratégies à moyen et long terme, notamment pour repenser la relation client.

Le Web3 n’est donc pas mort, il est en pleine construction. Sorti de la phase de spéculation intense, il entre dans une phase plus mature où l’on cherche à créer des applications concrètes qui apportent une vraie valeur.

Quels sont les super-pouvoirs du web3 ?

Alors, pourquoi s’intéresser au Web3 si le buzz est retombé ? Parce qu’il apporte des avantages potentiels non négligeables par rapport au web actuel.

Tu possèdes vraiment tes affaires numériques

Imagine, tu passes des heures à collectionner des objets ou des œuvres d’art numériques. Avec le Web3, tu en deviens le propriétaire vérifié grâce aux NFT.

Contrairement au Web 2.0, où tes biens étaient liés à ton compte et pouvaient disparaître si la plateforme fermait, ici, c’est à toi pour de bon. C’est la fin du monde où tes objets virtuels disparaissent si la plateforme ferme ses portes. Que ce soit une épée légendaire dans un jeu ou une œuvre d’art, tu en as la preuve de propriété sur la blockchain.

Tes données, ton contrôle

Marre de sentir que tes données se baladent partout sans ton consentement ? Le Web3 te promet de reprendre la main.

Tes infos peuvent être stockées sur la blockchain, ce qui les rend plus difficiles à effacer ou à censurer sans ton accord. Tu conserves ton identité numérique et ta réputation même si tu changes de plateforme. Dis adieu au flicage permanent (en théorie !).

Tu auras ton mot à dire

Dans le Web3, certaines plateformes sont gérées par leurs utilisateurs. C’est le principe des DAO (Organisations Autonomes Décentralisées).

En détenant certains jetons, tu peux voter pour les décisions importantes concernant l’avenir de la plateforme. C’est une forme de gouvernance communautaire, où tu deviens le co-gérant d’internet, ou presque !

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Le web3 a-t-il des talons d’achille ?

Évidemment, tout n’est pas rose au pays du Web3. Il y a des défis importants à relever pour qu’il puisse se généraliser.

Les frais et la lenteur : les ennemis numéro un

Soyons honnêtes, utiliser le Web3 peut parfois coûter cher, surtout sur certaines blockchains populaires comme Ethereum. Les « frais de gaz » (le coût des transactions) peuvent piquer ! C’est un peu comme un péage un peu cher pour chaque action que tu fais en ligne.

Et parfois, le réseau est un peu lent, comme une autoroute embouteillée. Heureusement, des solutions de mise à l’échelle, appelées Layer 2, sont en cours de développement pour rendre tout ça plus fluide et abordable.

La complexité technique et le besoin d’éducation

« L’utilisation du Web3 nécessite une certaine compréhension des concepts techniques (sécurité, documentation, interfaces). Des efforts sont déployés par les développeurs de portefeuilles et d’interfaces pour simplifier l’expérience utilisateur, mais des améliorations sont nécessaires. »

Pour l’instant, se lancer dans le Web3 demande un petit effort d’apprentissage. Gérer son portefeuille, comprendre les concepts… C’est pas encore aussi simple que de créer un compte Facebook. Il faut s’y connaître un minimum.

C’est pour ça que l’éducation est cruciale pour que plus de monde puisse en profiter. Il faut expliquer ces nouveaux modèles mentaux pour que les utilisateurs habitués au Web 2.0 s’y retrouvent.

Le labyrinthe réglementaire

Le Web3 évolue vite, plus vite que les lois ! Les gouvernements et les institutions essaient de comprendre comment encadrer tout ça.

Cette incertitude peut freiner les entreprises et les développeurs. C’est un peu comme un terrain de jeu dont les règles ne sont pas encore fixées, ce qui rend les choses compliquées pour tout le monde. Le cadre réglementaire européen (avec MiCA) et français est en cours de construction.

La dépendance à l’infrastructure centralisée actuelle

Paradoxalement, même si le Web3 vise la décentralisation, il s’appuie encore sur des infrastructures Web 2.0 pour certaines parties.

Construire des alternatives totalement décentralisées prend du temps et des ressources. Par exemple, de nombreux sites web du Web3 utilisent encore des services d’hébergement centralisés pour leur interface utilisateur.

Un autre défi, surtout en France, c’est de trouver les personnes qui maîtrisent ces nouvelles technologies. Les talents en développement blockchain, c’est un peu la perle rare. Le manque de formations adaptées est un frein identifié à l’adoption du Web3.

Ok, mais concrètement, ça sert à quoi le web3 ?

Trêve de théorie, regardons ce qui se passe déjà avec le Web3 dans le monde réel et virtuel.

La finance décentralisée (defi) : les services financiers version 3.0

La DeFi, c’est l’idée de refaire la finance classique (prêts, trading, etc.) sur la blockchain, sans intermédiaires.

Des plateformes comme Uniswap ou Aave te permettent de prêter, emprunter ou échanger des cryptos directement, sans passer par une banque. C’est ta banque, sans la banque, accessible 24h/24 et 7j/7.

Le gaming et les mondes virtuels : jouer pour posséder

Le Web3 révolutionne le jeu vidéo avec le concept de « play-to-earn ».

Dans des jeux comme Axie Infinity ou Decentraland, les objets que tu gagnes (souvent des NFT) t’appartiennent et peuvent être vendus ou échangés. Tu peux potentiellement gagner ta vie en tapant des monstres virtuels ou en construisant des mondes virtuels !

Création de contenu et réseaux sociaux : laissant les créateurs aux commandes

Les artistes, musiciens, écrivains… peuvent utiliser le Web3 pour publier et monétiser leur travail directement, sans dépendre des grandes plateformes.

Des projets comme Audius pour la musique ou Mirror pour l’écriture expérimentent ce modèle. Bye bye, les intermédiaires qui prennent tout au passage ! Les créateurs conservent la propriété et le contrôle de leur travail.

Transparence et traçabilité : savoir d’où vient ton t-shirt

La blockchain, base du Web3, est parfaite pour suivre les produits dans la chaîne d’approvisionnement.

Ça permet de garantir l’authenticité et de lutter contre la contrefaçon, comme le font des entreprises avec VeChain pour suivre des produits de luxe ou des aliments. Utile pour vérifier que ton sac de luxe n’est pas une contrefaçon, ou que ton café vient bien d’où il dit venir !

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Le web3 va-t-il remplacer le web2 ou vont-ils coexister ?

La grande question : est-ce que demain, on va jeter le Web2 à la poubelle pour ne vivre que sur le Web3 ? Probablement pas, du moins pas tout de suite.

Il est plus probable qu’on assiste à une intégration progressive, où les services Web3 viendront enrichir ou compléter le Web2. On parle d’applications hybrides qui fonctionnent en partie sur l’infrastructure Web 2.0 tout en interagissant avec la blockchain.

Imagine des services Web2 qui utilisent la technologie blockchain pour garantir la propriété ou la transparence, sans que l’utilisateur final s’en rende compte.

C’est un peu comme quand tu utilises une application mobile qui se connecte à un service en ligne : tu ne vois pas forcément toute la tuyauterie derrière. Les API et les connectivités permettront de mélanger les avantages des deux mondes.

Quel avenir pour le web3 ? le chantier est ouvert !

« Alors que l’engouement des premières années s’est estompé, le Web3 semble prêt à atteindre un ‘plateau de productivité’. »

Alors, quel avenir pour le Web3 ? Le buzz est passé, oui, mais le chantier est loin d’être fermé.

On est dans une phase plus mature, où l’on se concentre sur la création d’outils et d’applications qui apportent une vraie valeur et répondent à des cas d’usage concrets.

Pour que le Web3 décolle vraiment, il faut qu’il devienne plus simple à utiliser et surtout, que les gens comprennent à quoi ça sert concrètement.

C’est en montrant des cas d’usage qui répondent à de vrais besoins que l’adoption de masse arrivera. Les marques cherchent à repenser la relation client autour de la blockchain, et l’intégration progressive dans le quotidien est essentielle.

Le Web3 a le potentiel de changer pas mal de choses sur internet, de la façon dont on achète, dont on joue, ou dont on interagit.

Le chemin est encore long, semé de défis techniques, réglementaires et de recrutement, mais les perspectives d’un web plus transparent, plus juste pour les créateurs et plus contrôlé par les utilisateurs restent passionnantes. L’intégration avec l’intelligence artificielle est aussi vue comme essentielle pour l’avenir.

Envie de comprendre comment te préparer à ce futur du web ? Que tu sois intéressé par le web décentralisé, le SEO pour positionner tes projets, ou le développement pour construire les DApps de demain, il y a des tonnes de choses à apprendre. Nous t’attendons.

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