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Ouh la la, voilà une sacré question que tu nous poses là ! Pourquoi ces trois langages antédiluviens (enfin presque, ils dépassent allègrement la vingtaine) continuent d’être au top du panier ? Eh bien, c’est un peu comme demander pourquoi on boit encore du vin rouge : c’est vieux, c’est chéri, ça a fait ses preuves et on a du mal à s’en passer.
JavaScript : le roi incontesté du front-end
Commençons par le cas de JavaScript (qui n’a absolument rien à voir avec Java, mais chut, c’est un secret). Avec
5,8 millions d’utilisateurs
dans le monde, ce langage trône depuis une décennie au sommet du classement GitHub des langages de programmation les plus populaires. Et pour cause, c’est lui qui donne vie à toute l’interactivité des pages web que vous visitez. Chaque fois que vous cliquez sur un bouton, faites défiler une page ou regardez une animation, c’est JavaScript qui est à l’oeuvre dans les coulisses.
Sa simplicité et sa polyvalence l’ont rendu incontournable dès sa sortie en 1995. En se mariant à merveille avec HTML (la langue des sites web, quoi), JavaScript s’est imposé comme la norme pour le développement front-end, même avec l’avènement des apps mobiles. Vous le retrouvez partout, des géants comme Google, YouTube et Facebook, aux sites les plus créatifs comme celui des vieux St. Louis Browns (l’ancienne équipe de baseball, pas l’actu) ou du podcast Design Matters.
Node.js, l’allié servidor de JavaScript
Et ce n’est pas tout ! Avec Node.js, son compagnon côté serveur, JavaScript a encore franchi un cap. Fini les problèmes de compatibilité entre le front et le back, cette stack vous permet de coder en JS de bout en bout. Un véritable bond en avant pour les développeurs, qui peuvent désormais se concentrer sur la logique de leur application plutôt que de jongler avec différents langages.
Python : le couteau suisse de l’analyse de données
Passons maintenant à Python, le doyen de la bande avec ses
5,2 millions d’utilisateurs
. Né en 1991 (oui, c’est vieux), ce langage de script excelle dans les requêtes, l’automatisation de tâches et l’analyse de données. Un profil qui en fait l’outil idéal pour les applications modernes de big data et d’analyse (d’ailleurs, j’espère que vous avez pris des notes, ça pourrait tomber à l’exam).
Des poids lourds comme Amazon, Netflix, Spotify ou Instagram, tout le monde l’utilise ! Et sa popularité ne fait que grimper : en 2019, Python a dépassé Java pour la deuxième place du classement GitHub, avec même une augmentation de 22,5% en 2022. Pas mal pour un vieux de la vieille !
La vitesse, le talon d’Achille de Python
Cela dit, rien n’est parfait. Le principal défaut de Python, c’est sa vitesse d’exécution (un peu comme votre serveur quand vous lui demandez d’aller vite). Il n’arrive pas à la cheville de Java pour les tâches en temps réel ou les transactions financières où chaque milliseconde compte. Mais bon, ça reste l’un des langages préférés des développeurs et l’une des compétences les plus recherchées par les employeurs. Faut croire que ses qualités font oublier ses défauts !
Java : la puissance brute pour les apps d’entreprise
Et pour finir, l’inévitable Java. Avec
3,2 millions d’utilisateurs
, ce langage fournit l’architecture sous-jacente pour la plupart des applications d’entreprise. C’est lui qui fait tourner l’authentification, le stockage, l’expédition et tout le tralala. Un véritable homme à tout faire, en somme.
D’après une étude d’Azul, pas moins de 98% des entreprises continuent d’utiliser Java dans leurs applications logicielles ou leur infrastructure. Et pour 57% d’entre elles, Java représente la colonne vertébrale de 60% ou plus de leurs applications. Une domination écrasante, vous l’admettrez !
L’effet boule de neige de Java
Mais pourquoi Java reste-t-il si populaire ? C’est un peu l’effet boule de neige. Plus on développe d’applications avec Java, plus le processus de développement devient rapide et facile. Les développeurs n’ont pas à réinventer la roue à chaque fois grâce à l’innombrable quantité de frameworks, bibliothèques et ressources open-source disponibles. Un gain de temps et d’énergie considérable !
Et Java n’a pas fini de nous étonner. Avec des mises à jour majeures tous les six mois et des correctifs trimestriels, le langage reste à la pointe de la modernité. Sa flexibilité lui permet même de s’adapter aux nouvelles technologies comme les grands modèles de langage et l’IA générative. La version Java 22 devrait d’ailleurs être utilisée pour gérer les applications d’IA dans les entreprises.
Pourquoi ces langages sont-ils toujours populaires ?
Hé, on ne change pas une équipe qui gagne, n’est-ce pas ? Comme l’explique Linda Ivy-Rosser, vice-présidente et directrice de recherche chez Gartner, « les logiciels d’entreprise ont historiquement été perçus comme une fonction de support, manquant d’innovation et prenant des années pour bénéficier d’une stratégie d’application bien conçue ».
Face à la pénurie de développeurs qualifiés et aux budgets IT serrés, il est compréhensible que les entreprises soient réticentes à changer ce qui fonctionne bien. Après tout, pourquoi prendre des risques inutiles ?
Aucun autre langage n’a (encore) réussi à les détrôner
Dans le même temps, aucun autre langage de programmation n’a réussi à prendre suffisamment d’ampleur pour détrôner JavaScript, Python et Java. Ils sont devenus les briques de base indispensables au développement logiciel tel qu’on le connaît aujourd’hui. Et tout porte à croire qu’ils resteront pertinents encore de nombreuses années.
Alors oui, ce sont peut-être des vieux de la vieille, mais ce sont aussi des valeurs sûres. Un peu comme le bon vin rouge, en fait : avec le temps, ils n’ont fait que se bonifier. Santé !
Résumé / TL;DR
- JavaScript est incontournable pour le front-end avec 5,8 millions d’utilisateurs, grâce à sa simplicité et sa compatibilité avec HTML
- Python, avec 5,2 millions d’utilisateurs, est un couteau suisse pour l’analyse de données malgré sa vitesse limitée
- Java, avec 3,2 millions d’utilisateurs, est la base de la plupart des applications d’entreprise grâce à ses frameworks et bibliothèques
- Ces langages résistent au temps car les entreprises sont réticentes au changement et aucun autre langage n’a réussi à les détrôner