• Email : contact@refbax.com

L’IA au tapis : Pourquoi les caisses en libre-service ne sont pas prêtes à remplacer les humains

Facebook
Twitter
LinkedIn
Temps de lecture : 4 minutes

Eh bien, on dirait que l’IA a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir remplacer l’humain dans certains services. L’exemple récent de McDonald’s, qui a dû mettre fin à son expérience avec les caisses en libre-service assistées par l’intelligence artificielle, en est la preuve flagrante.

L’échec cuisant des caisses en libre-service chez McDonald’s

Vous vous souvenez de cette annonce fracassante de McDonald’s, il y a quelques mois ? L’entreprise promettait une révolution dans l’expérience du drive : plus besoin de passer commande auprès d’un humain, un système d’IA ultra-performant allait s’en charger. Mais voilà, les choses ne se sont pas tout à fait déroulées comme prévu. (Enfin, comme d’habitude, quoi.)

McDonald’s a décidé de mettre fin à son utilisation expérimentale de l’intelligence artificielle dans son service au volant après avoir été confronté à de nombreux problèmes qui ont laissé les clients frustrés.

Selon un porte-parole de McDonald’s, le géant du fast-food a été confronté à « de nombreux défis opérationnels et d’expérience client » avec son système d’IA pour les commandes au drive. Des rapports font état de clients exaspérés par les erreurs de commande, les temps d’attente interminables et les interactions frustrantes avec le système vocal.

Quand l’IA n’arrive pas à comprendre « un cheeseburger, s’il vous plaît »

Pfiou, on savait que l’IA avait encore du mal avec certaines tâches, mais on ne s’attendait pas à ce qu’elle soit mise K.O. par une simple commande de cheeseburger. Pourtant, c’est bien ce qui s’est produit chez McDonald’s. Le système d’IA, censé faciliter la prise de commande, a en réalité engendré plus de problèmes qu’autre chose.

Les clients se sont retrouvés face à un mur d’incompréhension (virtuel, certes, mais tout aussi frustrant) lorsqu’ils tentaient de passer leur commande. Erreurs de reconnaissance vocale, ajouts d’articles non demandés, incapacité à comprendre les demandes personnalisées… Bref, un véritable cauchemar pour ceux qui avaient juste envie d’un bon vieux Big Mac.

Les raisons derrière cet échec cuisant

Alors, qu’est-ce qui a bien pu mal se passer ? Eh bien, selon les experts, plusieurs facteurs sont à blâmer pour cet échec retentissant des caisses en libre-service de McDonald’s.

Des problèmes de conception

Tout d’abord, il semblerait que les machines aient été mal adaptées aux besoins réels des clients. Vous savez, ces petits détails comme devoir scanner des codes-barres illisibles, taper des codes PLU spécifiques, peser des articles, payer avec des cartes ou des espèces, et placer ses achats dans des sacs. Un véritable parcours du combattant pour le client lambda, qui se retrouvait confronté à des alertes sonores et des messages d’erreur dès qu’il faisait un faux pas.

Selon une étude de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, le taux de perte dans les magasins avec des caisses automatiques était de 4%, contre 1,47% dans les magasins sans.

Les chercheurs ont attribué ce phénomène à la facilité avec laquelle les clients peuvent tromper les machines, en scannant des articles moins chers à la place de ceux qu’ils achètent, en ne scannant pas certains articles du tout, ou en utilisant des codes de réduction frauduleux.

Un problème de confiance

Ensuite, il y a le problème de la confiance. Les clients avaient souvent l’impression que les machines essayaient de les tromper, en leur facturant des articles en double, en leur refusant des réductions ou en leur imposant des frais supplémentaires. De leur côté, les commerçants devaient faire face à un risque de vol plus élevé avec les caisses automatiques qu’avec les caisses traditionnelles.

L’aspect humain en pâtit

Enfin, last but not least, il y a le problème de la relation humaine. Eh oui, même dans un fast-food, les clients apprécient un minimum d’interaction sociale. Ils peuvent regretter l’absence d’un caissier humain pour leur sourire, leur faire la conversation ou leur donner des conseils. (Après tout, on n’est pas des robots, nous non plus !)

De leur côté, les caissiers peuvent se sentir dévalorisés par ces machines, qui les privent de leur rôle de service à la clientèle et les transforment en simples surveillants ou réparateurs. Un sentiment de concurrence ou de menace peut aussi s’installer, car ces caisses en libre-service représentent une possible substitution de leur travail.

L’impact sur l’emploi et la société

Au-delà de l’échec de McDonald’s, cette expérience soulève des questions importantes sur l’impact de l’automatisation et de l’IA sur l’emploi et la société. Si ces technologies ne sont pas correctement conçues et mises en œuvre, elles risquent de créer plus de problèmes que de solutions.

L’IA, une menace pour l’emploi ?

Certains craignent que l’IA ne finisse par remplacer de nombreux emplois, y compris dans le secteur des services. Cependant, comme le montre l’exemple de McDonald’s, l’IA n’est pas encore prête à assumer certaines tâches complexes impliquant des interactions humaines subtiles.

Les emplois nécessitant de l’empathie, de la créativité et de l’adaptabilité risquent d’être plus difficiles à automatiser. Cela souligne l’importance de former les travailleurs aux compétences complémentaires à l’IA, plutôt que de chercher à les remplacer complètement.

La déshumanisation des services

Au-delà de l’impact sur l’emploi, la généralisation de l’automatisation et de l’IA soulève également des inquiétudes quant à la déshumanisation des services. Les clients apprécient-ils réellement d’interagir avec des machines plutôt qu’avec des humains ?

Bien que l’efficacité et la rapidité soient importantes, de nombreux consommateurs accordent également de la valeur à l’aspect humain du service, que ce soit un sourire, une blague ou une attention personnalisée. L’équilibre entre technologie et interaction humaine sera crucial pour l’avenir des services.

Conclusion : L’IA a encore du chemin à parcourir

En fin de compte, l’échec des caisses en libre-service chez McDonald’s nous rappelle que l’IA n’est pas encore prête à remplacer complètement les humains dans certains services. Les problèmes de conception, de confiance et de relation humaine-machine ont entravé cette expérience, soulignant les limites actuelles de la technologie.

Cela ne signifie pas pour autant que l’IA n’a pas sa place dans les services. Au contraire, une approche hybride, où l’IA et les humains travaillent en synergie, pourrait s’avérer être la solution idéale. Les entreprises devront trouver le juste équilibre entre automatisation et interaction humaine, en fonction des besoins et des attentes de leurs clients.

Alors, prêts à commander votre prochain cheeseburger auprès d’un véritable être humain ? (Qui sait, peut-être même avec un petit sourire en prime !)

Résumé / TL;DR

  • McDonald’s a dû mettre fin à son expérience avec les caisses en libre-service assistées par l’IA en raison de nombreux problèmes opérationnels et de frustration client.
  • Les raisons de cet échec incluent des problèmes de conception des machines, un manque de confiance des clients et la perte de l’aspect humain dans le service.
  • Cet exemple soulève des questions sur l’impact de l’automatisation et de l’IA sur l’emploi et la déshumanisation des services.
  • Une approche hybride, combinant l’IA et les humains, pourrait être la solution idéale pour tirer parti des avantages de la technologie tout en préservant l’aspect humain du service.

Laisser un commentaire

Sur le même thème 🤩

Brand Positioning

Brand Positioning

Publié le 22 mai 2021
Lire la suite
Hashtag

Hashtag

Publié le 25 mai 2021
Lire la suite
Logo

Logo

Publié le 25 mai 2021
Lire la suite
Qui suis-je ! 👨‍💻

Enfilez-votre cape

Apprenez le webmarketing et le code grâce à nos différentes ressources et améliorez la visibilité de votre site internet, grâce à nos outils SEO.

refbax superhero bas