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Eh bien, voilà une expression qui donne envie de sortir les masques à gaz et les combinaisons anti-rayonnements ! Le « Content Decay », ça sonne comme un truc mortel, genre le contenu qui se décompose et qui émet des vapeurs toxiques. Heureusement, la réalité est (un peu) moins terrifiante.
Content Decay : Un terme inconnu, même chez Google
Lors d’un podcast, Lizzi Sassman et John Mueller de Google ont avoué leur totale ignorance face à cette expression. En gros, quand on leur a parlé de « Content Decay », ils ont fait cette tête : 🤨. Ils ne comprenaient pas de quoi il s’agissait.
D’ailleurs, les deux Googlers pensaient que ça désignait un problème avec le contenu en lui-même. Genre un texte qui aurait mal vieilli, des images moisies, ou un site poussiéreux qui dégage une odeur de renfermé.
Lizzi Sassman : « Ça a l’air un peu négatif. Un peu négatif ouais. Comme si quelque chose n’allait pas avec le contenu. Comme s’il pourrissait ou qu’il s’était passé un truc avec le temps. »
Sauf que non, pas du tout ! Après réflexion, nos deux zicos de Google ont compris que le « Content Decay » n’a rien à voir avec la qualité ou l’état du contenu. On parle ici d’un phénomène qui touche le traffic organique des pages web.
Qu’est-ce que le Content Decay ?
Bon, j’arrête de vous faire mariner. Le « Content Decay », c’est tout simplement une baisse lente et progressive du trafic organique sur une page web. Vous avez bien lu : lente et progressive. Genre pas une grosse chute, mais plutôt un petit déclin au fil du temps.
Pfiou, respirez, ce n’est pas la fin du monde ! Votre contenu n’a pas pourri, il n’est pas devenu toxique ou inutilisable. Non, la véritable raison derrière ce phénomène, c’est que l’intérêt des utilisateurs pour un sujet donné diminue .
Eh oui, nos centres d’intérêt évoluent, nos modes passent, nos besoins changent. C’est la vie, quoi ! Donc même si votre contenu est toujours d’actualité et de qualité, son trafic organique peut quand même baisser à cause de cette baisse d’intérêt générale.
L’exemple de l’appareil photo numérique
Tenez, un bon exemple de ce genre de situation : l’arrivée de l’iPhone. Avant ça, les gens faisaient plein de recherches sur les appareils photo numériques. Mais une fois que les smartphones ont été équipés de bons capteurs photo, les recherches sur les « digital cameras » se sont effondrées. Pourquoi ? Parce que l’intérêt des utilisateurs pour ce type d’appareil a chuté. Pas besoin d’un appareil dédié quand on a déjà un bon smartphone sous la main.
Pourquoi l’intérêt des utilisateurs décline-t-il ?
Hé oui, les goûts et les modes évoluent sans cesse. Un jour, tout le monde est fan des trucs vintage ; le lendemain, on ne jure plus que par le minimalisme scandinave. C’est la vie, what else ?
Donc même pour des sujets qu’on pourrait croire « éternels », l’intérêt des utilisateurs peut commencer à s’éroder. Cela peut être dû à :
- Un changement de perception sur le sujet
- Un aspect saisonnier (le jardinage attire plus l’été, par exemple)
- Une disruption technologique, comme l’exemple de l’iPhone
- Une évolution dans la façon d’employer certains mots (qui plombe les recherches avec l’ancienne terminologie)
- Tout simplement parce que le sujet perd de sa popularité, point barre.
Le web est vivant, tout bouge tout le temps
Au final, le « Content Decay » n’est qu’un nouveau nom pompeux pour désigner quelque chose d’aussi vieux que le monde : l’intérêt des gens évolue constamment . Rien de neuf sous le soleil, en somme.
C’est juste qu’avec le web et les moteurs de recherche, on peut désormais mesurer et observer ce phénomène de très près. Avant, quand une mode se tassait, les gens achetaient juste moins de trucs. Maintenant, on voit directement les effets sur le trafic organique.
Les autres raisons d’une baisse de trafic
Bon, admettons que vous ayez écarté l’hypothèse du « Content Decay » (ouf, on en est débarrassés !). Il existe plein d’autres explications possibles à une baisse de trafic organique :
L’intérêt réel des utilisateurs est en berne
C’est souvent la cause principale, on l’a vu. L’intérêt pour le sujet ralentit, donc les recherches aussi. Bref,
le « Content Decay » n’est qu’un nom de scène bidon pour désigner une baisse d’intérêt des utilisateurs
.
Google a introduit un nouveau module de recherche
Parfois, c’est Google qui vous la met à l’envers. Le moteur sort un nouveau module de recherche (vidéos, shopping, extraits de réponses, etc.) et paf, votre page ne s’affiche plus aussi souvent dans les résultats. Rien à voir avec votre contenu, c’est juste que Google favorise autre chose désormais.
La recherche se personnalise de plus en plus
Avec la personnalisation des résultats de recherche, votre site peut aussi se mettre à moins bien classer pour certains profils d’utilisateurs. Rien d’anormal, c’est juste que Google s’adapte aux préférences de chacun.
La notion de « pertinence » a évolué
Vous savez, ces petits réglages d’algo que fait régulièrement Google sans trop en parler. Parfois, ces changements de « pertinence » peuvent impacter négativement votre classement. Pas de panique, c’est rarement dramatique, mais ça explique certaines baisses de trafic.
La concurrence s’est renforcée
Dernier point, et pas des moindres : la bonne vieille concurrence. Si votre trafic organique dégringole, c’est peut-être tout simplement que d’autres sites font mieux que vous sur le sujet. Une fois n’est pas coutume, le petit ricanement est permis : « Nananère ! »
Conclusion: Faites une saine inspection, pas de panique !
Voilà, vous savez tout sur le « Content Decay » (ou plutôt sur son vrai nom : la baisse d’intérêt des utilisateurs). Si votre trafic organique dégringole doucement, pas de panique ! Faites une inspection en règle pour identifier la véritable cause, et agissez en conséquence.
Et surtout, n’hésitez pas à renouveler régulièrement votre contenu. Comme ça, même si l’intérêt pour un sujet particulier décline, vous resterez dans la course. Parce que oui, le web est un éternel recommencement : les modes reviennent, les sujets se réinventent, bref la roue tourne !