Content Decay : Les Stratégies de Google pour Gérer les Contenus Obsolètes

Kezako le « content decay » ?

Ah, la fameuse « dégradation de contenu » ou « content decay », la bête noire de tout webmaster qui se respecte. Ce phénomène désigne simplement le fait que, au fil du temps, certaines pages de votre site deviennent obsolètes, périmées, plus vraiment d’actualité quoi. Un peu comme cette vieille chemise à carreaux qui traîne dans votre placard depuis des années (non, ne me dites pas que vous la portez encore ?!).

Que ce soit des articles de blog faisant référence à des produits ou services depuis longtemps discontinués, des tutoriels expliquant des fonctionnalités qui n’existent plus, ou même des pages de présentation d’offres expirées, le « content decay » est un problème inévitable auquel chaque site web doit faire face tôt ou tard. Et laissez-moi vous dire que Google n’aime pas ça, mais alors pas du tout !

Le « content decay » est un problème inévitable auquel chaque site web doit faire face tôt ou tard. Et laissez-moi vous dire que Google n’aime pas ça, mais alors pas du tout !

Supprimer ou ne pas supprimer ? Telle est la question

Bon, ne vous inquiétez pas, les équipes de Google ne sont pas totalement insensibles à votre détresse. Ils ont bien conscience que c’est un casse-tête de gestion de contenu dont personne n’a vraiment la solution miracle. Alors, que recommandent-ils pour gérer au mieux cette fameuse « dégradation » ?

Eh bien, tout d’abord, ne soyez pas trop pressés de supprimer d’un coup tous vos contenus dépassés ! Oui, je sais, ça peut sembler tentant de tout balayer d’un revers de la main pour faire peau neuve. Mais attention, préviennent John Mueller et Lizzi Sassman, deux pontes de Google, cela pourrait créer plus de confusion que de clarté pour vos visiteurs.

« Si je cherche à comprendre ce qui s’est passé, j’ai presque besoin de cette première étape pour le savoir. Sinon, c’est presque une erreur. Comme si j’avais cliqué sur un mauvais lien ou que j’avais été redirigé vers quelque chose d’incorrect. »

Vous l’avez compris, supprimer du contenu sans explication, ça peut laisser vos lecteurs sur leur faim, perplexes, avec l’impression qu’il y a un souci avec votre site. Pas très engageant, n’est-ce pas ?

L’archivage, une solution temporaire

Que faire alors ? La première option proposée par Google, c’est l’archivage. Plutôt que de supprimer définitivement vos contenus vieillissants, vous pouvez créer des pages « transitoires » ou « explicatives » pour informer vos visiteurs du changement de statut. Une sorte de message de l’opérateur vous disant : « Désolé, le service est momentanément indisponible, mais voici d’autres ressources qui pourraient vous intéresser en attendant ».

L’idée est de prévenir toute confusion en guidant vos lecteurs vers des ressources mises à jour pendant une période de transition. Un peu comme laisser un mot sur le frigo pour expliquer où vous avez rangé les céréales après avoir fait le ménage dans les placards (si, si, ça peut être utile !).

Mettre à jour ou créer du nouveau ?

Une autre possibilité évoquée par Google, c’est la mise à jour. Pour les contenus de référence et les guides d’autorité, il peut être judicieux de les rafraîchir régulièrement pour qu’ils restent pertinents et exacts. Cependant, dans certains cas, les changements à apporter sont tellement importants qu’il vaut mieux créer un tout nouveau contenu plutôt que de rééditer l’ancien.

Lizzi Sassman, experte chez Google, explique : « Je veux conserver la pièce de contenu originale telle qu’elle était, au cas où nous aurions besoin d’y revenir ou de nous y référer, et la changer ou la réhabiliter en une nouvelle chose vaudrait presque la peine d’être republiée en tant que nouveau billet de blog si nous avions autant de choses supplémentaires à dire à ce sujet. »

Vous l’avez compris, parfois il est préférable de garder une trace de l’état initial de votre contenu, pour des raisons d’archivage ou de référence historique. Dans ce cas, mieux vaut créer une nouvelle ressource à jour plutôt que de tout remanier.

La suppression, un mal parfois nécessaire

Malgré tout, il existe des situations où la suppression pure et simple reste la meilleure option. C’est le cas notamment lorsque le contenu obsolète devient potentiellement nuisible ou trompeur pour vos lecteurs.

Sassman raconte avoir dû prendre cette décision radicale pour une page de guide sur les « données structurées » : « Je pense que quelque chose que nous avons récemment supprimé, c’était la page de documentation « Comment structurer les données », dont je pensais que nous devrions simplement nous débarrasser… Ça allait presque être plus déroutant de la laisser pour un certain temps. Et en fait, ce serait même négatif si les gens continuaient d’ajouter des balises, pensant qu’ils allaient obtenir quelque chose. »

Dans ce cas précis, le risque d’induire les internautes en erreur était trop grand pour laisser traîner ce contenu obsolète. La solution ? Rediriger directement vers une page expliquant la suppression, plutôt que de maintenir une ressource potentiellement trompeuse en ligne.

Comment auditer vos contenus ?

Bien sûr, tout ce joli monde ne se gère pas tout seul. Pour éviter que vos contenus ne se dégradent sans que vous vous en rendiez compte, Google vous conseille de mettre en place un processus d’audit régulier.

Sassman explique avoir paramétré des alertes automatisées pour se faire rappeler à l’ordre : « Oh, nous avons un petit robot qui vient nous rappeler : ‘Hé, vous devriez venir examiner cette page de documentation. Cela fait x temps. Venez s’il vous plaît la regarder à nouveau pour vous assurer que tous vos liens sont toujours à jour, qu’elle est toujours fraîche.' »

Une bonne idée pour ne pas vous laisser submerger par la masse de contenus à auditer. Parce que franchement, rien de pire que de tomber par hasard sur une vieille page complètement dépassée qui traîne depuis des années sur votre site (bon d’accord, peut-être que croiser un ours polaire en plein désert, ce serait encore pire).

Mieux vaut prévenir que guérir

Au final, les recommandations de Google pour gérer le « content decay » se résument à une chose : mieux vaut prévenir que guérir. En adoptant une approche intentionnelle et spécifique au format de vos contenus, vous pourrez éviter les mauvaises surprises et offrir une expérience de navigation fluide à vos visiteurs.

Parmi les tactiques suggérées, on retrouve l’utilisation de bannières ou de notices bien visibles pour clarifier la nature dépassée d’une page, l’affichage de la date de publication d’origine, ou encore des annotations en ligne expliquant que certaines captures d’écran ou références sont désormais obsolètes.

Le but ? Que vos lecteurs ne se sentent jamais perdus ou bernés en tombant sur du contenu vieillissant. Une démarche de transparence pour maintenir leur confiance et votre crédibilité en ligne. Parce qu’au final, c’est ça le plus important, non ?

Les avantages d’une gestion proactive

En suivant les conseils avisés de Google, vous pourrez bénéficier de nombreux avantages :

• Une expérience utilisateur améliorée, sans pages brisées ou déroutantes
• Le maintien de la confiance et de la crédibilité de votre site
• Un potentiel impact positif sur votre référencement naturel
• La préservation d’un historique complet de vos contenus
• Une gestion simplifiée de vos ressources en ligne

Bref, en abordant le « content decay » de façon proactive, vous transformerez cette contrainte en véritable atout pour votre site web. Après tout, n’est-ce pas là le signe d’un vrai pro du web ?