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Ladybird déploie ses ailes : un navigateur web open-source made in C++

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Temps de lecture : 5 minutes

Introduction : l’envol d’un nouveau venu ambitieux

Eh bien, les amis, on dirait que le paysage des navigateurs web s’apprête à accueillir un nouveau venu plein d’ambition ! Ladybird, ce petit oiseau (désolé, je n’ai pas pu résister à la métaphore), est un projet open-source visant à créer un navigateur web indépendant, loin des sentiers battus par Chrome et Firefox. Développé en C++ et placé sous une licence BSD à deux clauses, Ladybird a pris son envol dans le cadre du projet SerenityOS, avant que son créateur Andreas Kling ne décide de lui donner son indépendance pour se consacrer pleinement à son développement.

Alors, qu’est-ce qui fait voler Ladybird au-dessus de la mêlée ? Tout d’abord, son statut open-source lui confère une aura de transparence et de liberté qui devrait plaire à de nombreux internautes.

Mais surtout, son ambition de créer un navigateur web véritablement indépendant, plutôt qu’un énième dérivé de Chrome ou Firefox, est une véritable bouffée d’air frais dans un monde où ces deux mastodontes règnent en maîtres.

Les fonctionnalités actuelles de Ladybird : un début prometteur

Bien sûr, comme tout bébé qui vient de pointer le bout de son nez, Ladybird en est encore à ses premiers balbutiements en termes de fonctionnalités. Mais ne vous y trompez pas, ce petit oiseau a déjà quelques belles plumes à son arc !

Pour commencer, Ladybird dispose d’une barre de recherche (indispensable, on est d’accord), d’une fonction de rechargement (parce qu’on est jamais à l’abri d’un bug), d’onglets (ah, la navigation multitâche, quelle merveille !), et d’une fonction de zoom avant/arrière sur le contenu (pour ceux qui ont la vue basse ou qui aiment tout voir en grand). Pfiou, ça en fait déjà pas mal pour un débutant !

Mais ce n’est pas tout ! Ladybird propose également une fonction de capture d’écran (idéale pour immortaliser ces moments épiques) et une navigation avant/arrière (parce que revenir en arrière, c’est parfois utile). Et cerise sur le gâteau, notre petit oiseau dispose d’outils pour les développeurs, comme des inspecteurs pour l’arbre DOM (le modèle objet du document), les arbres d’accessibilité, et la possibilité de créer des vidages de divers éléments (arbre DOM, arbre de mise en page, styles calculés). Un véritable régal pour les codeurs en herbe !

Qu’est-ce qui manque encore à Ladybird ?

Bien sûr, Ladybird n’est encore qu’un poussin, et il lui manque encore quelques plumes pour voler de ses propres ailes. Parmi les fonctionnalités absentes (pour l’instant), on peut citer les signets (indispensables pour retrouver nos sites préférés), l’affichage de l’historique (pour les plus nostalgiques d’entre nous), les extensions (qui donnent un peu de piquant à notre navigation), la gestion des mots de passe (parce que les retenir tous relève de l’exploit), et l’impression (pour ceux qui aiment encore le papier).

WebRTC, cette technologie qui permet les appels vidéo et le partage d’écran, n’est pas non plus au rendez-vous pour le moment. Mais qui sait, peut-être que Ladybird nous réservera bientôt la possibilité de piailler en vidéo avec nos amis ? (Désolé, j’ai encore craqué pour une métaphore…)

Pourquoi un nouveau navigateur open-source ?

Vous vous demandez sûrement ce qui a poussé Andreas Kling et son équipe à se lancer dans cette aventure un peu folle. Eh bien, la réponse se trouve dans les enjeux liés à la diversité des moteurs de rendu sur le web.

Actuellement, le paysage des navigateurs est dominé par trois moteurs de rendu principaux : Blink (utilisé par Chrome et Edge), WebKit (Safari) et Gecko (Firefox). Et parmi eux, Blink détient une part de marché colossale,

avoisinant les 70 % selon les estimations.

Une telle domination n’est pas sans risque, puisqu’elle pourrait permettre à une seule entreprise (Google, en l’occurrence) de dicter les normes du web à sa guise.

C’est là qu’intervient Ladybird. En proposant un nouveau moteur de rendu indépendant, le projet apporte une nouvelle voix dans le concert des navigateurs web. Une voix qui pourrait contribuer à ralentir le rythme de développement des fonctionnalités web, certes, mais dans le but d’assurer un contrôle et un équilibre pour que seules les meilleures et les plus sûres d’entre elles soient diffusées. Bref, éviter qu’une seule entité ne se retrouve au contrôle absolu du web.

Ladybird vs Chrome et Firefox : un défi de taille

Bien sûr, se lancer à l’assaut des géants Chrome et Firefox relève du défi de taille pour notre petit Ladybird. Ces deux mastodontes ont acquis une solide expérience et disposent de ressources colossales pour continuer à développer leurs navigateurs respectifs.

Mais qui sait, peut-être que Ladybird parviendra à se faire une place au soleil, à l’instar de projets open-source réussis comme Firefox ou LibreOffice ? Après tout, l’histoire est jalonnée d’exemples de petits challengers qui ont su détrôner les géants en place. (Vous vous souvenez de Netscape Navigator et d’Internet Explorer ? Ah, c’est vrai, vous êtes trop jeunes pour ça…)

Le départ de SerenityOS : une décision stratégique

Parlons un peu de la décision d’Andreas Kling de s’éloigner du projet SerenityOS pour se consacrer entièrement à Ladybird. Voilà, au départ, Ladybird n’était qu’un petit composant de SerenityOS, un système d’exploitation open-source inspiré par les systèmes Unix historiques.

Mais rapidement, Andreas a compris que son bébé prenait trop d’ampleur pour rester cantonné dans ce cadre. Du coup, il a décidé de lui donner son indépendance pour pouvoir se concentrer à 100% sur son développement. Une décision stratégique qui devrait permettre à Ladybird de déployer ses ailes plus rapidement et plus efficacement.

L’avenir de Ladybird : des perspectives prometteuses

Bien sûr, il est encore trop tôt pour prédire si Ladybird parviendra à s’imposer face aux mastodontes Chrome et Firefox. Mais une chose est sûre, ce projet open-source apporte un vent de fraîcheur et de diversité dans l’univers des navigateurs web.

Avec son moteur de rendu indépendant écrit en C++, Ladybird pourrait bien devenir un acteur incontournable dans les années à venir. Qui sait, peut-être qu’un jour, nous nous demanderons comment nous avons pu vivre sans lui ? (Oui, j’exagère un peu, mais vous avez compris l’idée.)

En attendant, nous ne pouvons que suivre avec intérêt les prochaines évolutions de ce petit oiseau plein de promesses. Après tout, l’innovation n’est-elle pas le moteur du progrès ? Alors, souhaitons bon vent à Ladybird et espérons qu’il puisse un jour voler de ses propres ailes !

Rejoignez l’aventure Ladybird !

Si vous êtes curieux et que vous souhaitez suivre de près l’évolution de Ladybird, n’hésitez pas à rejoindre la communauté open-source autour du projet. Qui sait, peut-être aurez-vous l’occasion de contribuer vous-même à son développement ?

En attendant, préparez-vous à assister à l’envol d’un nouveau navigateur web qui pourrait bien bouleverser les règles du jeu. Et n’oubliez pas, comme dirait un certain oiseau bleu célèbre : « Piou piou ! »

Le petit oiseau qui veut déployer ses ailes

  • Ladybird est un nouveau navigateur web open-source écrit en C++
  • Il vise à proposer une alternative indépendante à Chrome et Firefox
  • Ses fonctionnalités actuelles sont encore limitées, mais prometteuses
  • Son objectif est de promouvoir la diversité des moteurs de rendu sur le web
  • Andreas Kling a quitté SerenityOS pour se concentrer sur Ladybird
  • L’avenir de Ladybird est incertain, mais son ambition mérite d’être saluée

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