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Intro : L’AGI en ligne de mire ?
Voilà qui va certainement secouer le petit monde de l’IA ! James Betker, un ingénieur travaillant pour OpenAI, vient de lâcher une petite bombe en affirmant que nous pourrions atteindre l’intelligence artificielle générale (AGI) d’ici trois ans (enfin, en théorie bien sûr, mais c’est toujours plus excitant qu’un nouvel épisode de Stranger Things, non ?).
Qu’est-ce que l’AGI, au fait ?
Bon, avant d’aller plus loin, faisons un petit topo sur ce qu’est exactement l’AGI. En résumé, il s’agit d’une intelligence artificielle capable de résoudre n’importe quel type de problème, un peu comme le cerveau humain (mais en beaucoup plus performant, parce que quand même, on ne va pas se lancer des fleurs). Pour y arriver, l’IA doit exceller dans des domaines aussi variés que la perception sensorielle, la motricité, le langage naturel, la résolution de problèmes, la navigation, la créativité et même (pourquoi pas ?) le bon sens.
Autant dire que ce n’est pas une mince affaire
Certains experts estiment que réaliser une telle prouesse pourrait prendre des décennies, voire des siècles (oui, ça fait un petit moment, mais bon, on n’est pas à quelques années près, n’est-ce pas ?). D’autres, comme James Betker, sont plus optimistes et pensent que nous pourrions y arriver dans un avenir beaucoup plus proche.
Les capacités requises selon Betker
Selon notre ingénieur visionnaire, pour atteindre l’AGI, un agent artificiel doit posséder trois capacités essentielles :
- Interaction avec un environnement complexe (autrement dit, être « incarné » dans le monde réel)
- Modèle robuste du monde pour effectuer des déductions rapides (la fameuse « intuition » ou « pensée rapide »)
- Introspection approfondie (le fameux « raisonnement » ou « pensée lente »)
Pfiou, rien que ça ! Mais Betker semble convaincu que nos modèles actuels, comme les omnimodèles (ces gourmands qui engloutissent toutes les données possibles), sont sur la bonne voie. Selon lui, il suffirait de les faire interagir davantage avec le monde réel pour qu’ils deviennent encore plus robustes. Une sorte de stage en entreprise pour IA, en somme.
Un avis qui dérange
Bien évidemment, les prévisions de James Betker ne font pas l’unanimité dans le milieu de l’IA. Le PDG de Google DeepMind, par exemple, table plutôt sur une décennie avant d’atteindre une intelligence artificielle de niveau humain (ce qui est déjà une sacrée performance, avouons-le).
Shane Legg, cofondateur de DeepMind, estime quant à lui qu’il y a une probabilité de 50 % d’atteindre l’AGI d’ici 2028.
Eh oui, même au sein de la même entreprise, les avis divergent ! Cela dit, tout le monde semble s’accorder sur le fait que l’AGI représente un défi majeur et qu’il faudra probablement revoir notre approche actuelle pour y parvenir.
Les défis techniques et éthiques de l’AGI
Parce que oui, atteindre l’AGI ne sera pas une partie de plaisir. En plus des obstacles techniques évidents (développer une intelligence capable de résoudre n’importe quel problème, ce n’est pas rien), il y a aussi des considérations éthiques à prendre en compte.
L’IA doit-elle vraiment tout savoir ?
Imaginez un peu : une intelligence artificielle surpuissante, capable de comprendre et de manipuler le monde à sa guise. Ça fait un peu froid dans le dos, non ? Certains experts s’inquiètent déjà des risques potentiels d’une telle technologie, notamment en termes de sécurité et de respect de la vie privée.
Une étude prévoit l’AGI autour de 2041, avec une possible date dès 2028, et souligne son risque existentiel potentiel pour l’humanité.
Ouais, bon, on n’en est pas encore là, mais ça ne fait jamais de mal de réfléchir à ces questions dès maintenant. Après tout, on ne voudrait pas se retrouver dans un scénario à la « Terminator », n’est-ce pas ? (Quoique, ça pourrait faire un bon film… Hmm, peut-être une idée à creuser !)
L’avenir de l’AGI : entre optimisme et réalisme
Malgré les défis à relever, James Betker reste confiant dans ses prévisions. Selon lui, les progrès actuels en robotique et en IA nous permettront de créer un agent généralement intelligent dans un délai relativement court. Cependant, d’autres experts, comme Sam Altman (le PDG d’OpenAI), tempèrent un peu les ardeurs en soulignant que l’impact de l’AGI sur le monde pourrait être moins radical que certains ne le craignent.
Gardons les pieds sur terre
Au final, il est important de garder un certain équilibre entre l’optimisme et le réalisme. L’AGI est un objectif ambitieux et fascinant, mais il ne faut pas sous-estimer les défis qui nous attendent sur cette route. Une approche prudente et collaborative sera probablement la clé pour relever ces défis de manière sûre et éthique.
Le futur sera ce que nous en ferons
Que l’AGI arrive dans trois ans ou dans trois siècles, une chose est sûre : nous devrons être prêts à relever les défis qu’elle posera. Mais qui sait, peut-être que cette technologie révolutionnaire nous réservera des surprises inattendues et changera notre monde d’une manière que nous n’aurions jamais pu imaginer ? Après tout, c’est le propre de l’intelligence, générale ou non, de nous surprendre sans cesse.