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Bim ! Ashton Kutcher et Eric Schmidt, le pote de Google, ont récemment remué la fourmilière en abordant la façon dont la technologie pourrait chambouler l’industrie du cinéma. Non contents de balancer quelques prédictions qui feraient presque passer James Cameron pour un artisan, ils nous ont livré un aperçu croustillant de ce à quoi pourrait ressembler le futur de la création de contenu.
Un acteur engagé dans le numérique
Avant de plonger dans les arcanes de l’IA, remettons les pendules à l’heure. Ashton Kutcher, c’est l’acteur à qui on doit des performances mémorables dans des navets comme « Quand la malchance frappe » ou « Sexy Dance » (oui, on vous plaint). Mais au-delà de son CV cinématographique plus ou moins claqué au sol, Kutcher est aussi un entrepreneur chevronné dans le numérique.
En bon accro de la tech, il a déjà investi dans des pépites comme Skype, Airbnb ou Foursquare. Pas mal pour un mec qui se trimballe avec une coupe de cheveux digne des années 90 ! (Oups, pardon Ashton, on déconne.)
Kutcher a investi dans plusieurs startups de haute technologie, dont Skype, Foursquare, Airbnb, Path et Fab.com.
Sora, la nouvelle arme d’OpenAI pour réinventer le cinéma
Lors d’un récent salon à Los Angeles, notre binôme d’experts a partagé son enthousiasme pour Sora , la toute dernière création d’OpenAI. Cette IA serait capable de générer des vidéos à partir de simples instructions textuelles, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de production de contenu cinématographique.
Bon, rassurez-vous, Sora n’est pas encore à 100% au point. Kutcher reconnaît qu’elle fait encore « des erreurs » et qu’elle n’a pas complètement saisi les lois de la physique. Mais la progression est fulgurante si on compare avec les capacités d’il y a un an à peine.
Bye bye les équipes techniques ?
Selon Kutcher, cette technologie pourrait bien redistribuer les cartes dans l’industrie du cinéma. Imaginez un peu : plus besoin de cascadeurs, de département CGI ou de louer des décors à prix d’or. Grâce à Sora, vous pourriez générer des scènes d’action, des plans d’ensemble ou même des environnements entiers pour une fraction du coût habituel.
Eh oui, Sora permettrait de créer en quelques minutes des séquences qui auraient demandé des jours, voire des semaines de travail à une équipe technique traditionnelle.
L’avenir du cinéma selon Kutcher
Mais Kutcher ne s’arrête pas là dans ses prédictions. Pour lui, l’avènement de cette technologie pourrait bien sonner le glas du modèle actuel de production de films.
Selon Kutcher, « au lieu de regarder un film conçu par quelqu’un d’autre, je peux générer un film et regarder mon propre film. »
Une perspective qui peut faire frémir les réalisateurs et scénaristes, mais qui pourrait également ouvrir de nouvelles voies pour une création plus démocratisée. Après tout, si chacun peut générer son propre contenu personnalisé, cela pourrait bien remettre en cause la domination des grands studios et producteurs.
L’IA, une nouvelle ère de la créativité ?
Bien que séduisantes, ces perspectives soulèvent également des interrogations. Comment l’IA va-t-elle impacter la créativité humaine ? Les plateformes comme Sora vont-elles permettre une diversité accrue des contenus, ou aurons-nous droit à une standardisation de la création ?
Hé, imaginez un peu : vous n’aurez plus besoin de chercher le film idéal pour votre soirée. Vous pourrez simplement générer une petite production sur-mesure, avec vos acteurs préférés, votre scénario et vos décors de rêve. Le tout pour un prix dérisoire, voire gratuit. (Enfin, on espère que ce ne sera pas une usine à gavé de publicités, quand même.)
Cela dit, n’enterrons pas trop vite le cinéma traditionnel. Certains réalisateurs auront sans doute à cœur de préserver leur patte artistique, leur vision unique. Et puis, qui sait, peut-être que l’IA deviendra un outil supplémentaire pour les créateurs, plutôt qu’un remplaçant.
Une production de contenus exponentiellement accrue
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre selon Kutcher : l’arrivée de technologies comme Sora va entraîner une explosion de la production de contenus. Au point où, prévient-il, « il y aura plus de contenu qu’il n’y a d’yeux sur la planète pour le consommer ».
Voilà qui risque de poser un sérieux défi en termes de curation et de recommandation. Comment trouver le contenu qui nous plaît dans cette marée d’offres ? Les algorithmes actuels vont avoir du pain sur la planche pour nous dénicher les pépites au milieu de cet océan de vidéos générées par IA.
Une révolution de la chaîne de valeur ?
Au-delà de l’aspect créatif, l’IA pourrait également chambouler la chaîne de valeur de l’industrie cinématographique. Si la production devient plus simple et moins coûteuse, cela pourrait remettre en cause le modèle économique actuel.
Faudra-t-il revoir les rémunérations des acteurs, réalisateurs et autres professionnels du secteur ? Ou bien assisterons-nous à l’émergence de nouveaux métiers liés à l’IA, comme des « chef opérateurs IA » ou des « scénaristes de prompts » ? Autant de questions qui se poseront si la prédiction de Kutcher se réalise.
Au final, qu’en penser ? Les déclarations d’Ashton Kutcher et Eric Schmidt ont de quoi faire rêver, mais aussi inquiéter. Une chose est sûre, l’IA semble bel et bien en passe de révolutionner l’industrie du divertissement. Reste à voir si cette révolution sera une bonne ou une mauvaise nouvelle pour les créateurs et les spectateurs.
Le film de votre vie, généré par IA ?
- Ashton Kutcher a eu accès à Sora, une IA d’OpenAI capable de générer des vidéos
- Selon lui, cette technologie pourrait permettre à chacun de créer son propre film personnalisé
- Cela remettrait en cause le modèle traditionnel de production cinématographique
- Mais cela ouvrirait aussi de nouvelles perspectives en termes de créativité et de démocratisation des contenus
- Une révolution qui soulève de nombreuses questions sur l’avenir de l’industrie et des métiers liés au cinéma