Sommaire
Introduction : de quoi parle-t-on exactement ?
Hé, vous avez entendu la dernière ? Selon les bruits de couloir, Google aurait lancé des actions algorithmiques contre l’abus de réputation de site. Ça commence à faire beaucoup de buzz dans le petit monde du référencement (les SEOs sont du genre à s’emballer pour un rien, mais c’est ce qui fait leur charme, non ?).
Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire d’abus de réputation de site ? En gros, ça désigne les situations où des sites web publient du contenu provenant de tiers sans vraiment de contrôle ni d’implication de leur part. On parle de contenus sponsorisés, d’articles de marque, ou de contenus partenaires qui n’ont parfois rien à voir avec le thème principal du site. Bref, un joli bazar.
La rumeur a pris de l’ampleur après la publication d’un article sur Search Engine Journal montrant une chute massive du trafic sur le site Groupon à partir du 6 mai. Certains y ont vu la preuve que Google avait commencé à distribuer ses fameuses pénalités pour abus de réputation de site. Mais c’était un peu vite conclu !
Google clarifie la situation (et calme le jeu)
Eh oui, il a fallu que Danny Sullivan, le grand monsieur de la liaison avec les recherches chez Google, intervienne pour remettre les pendules à l’heure. Dans un tweet, il a été on ne peut plus clair :
« Nous n’avons pas encore lancé d’actions algorithmiques sur l’abus de réputation de site. J’imagine bien que lorsque nous le ferons, nous serons très clairs à ce sujet. »
Vous l’avez ? Pas d’actions algorithmiques pour le moment. Alors d’où vient cette chute de trafic pour Groupon ? Eh bien, comme le souligne Sullivan, « les résultats changent tout le temps pour toutes sortes de raisons. » Voilà, rien de plus à ajouter (si ce n’est que les SEOs vont devoir patienter encore un peu avant de pouvoir crier à la pénalité).
Mais ce n’est pas tout ! Sullivan a également précisé que lorsque ces fameuses actions algorithmiques seront mises en place, elles ne viseront que des contenus spécifiques, et non les sites web dans leur intégralité. Une nuance importante, qui laisse entendre que même si certaines pages sont pénalisées, le reste du domaine pourra continuer à être référencé normalement. Rassurant, non ?
Tout est une question de réputation (de site)
Mais revenons un peu sur cette politique de Google concernant l’abus de réputation de site. En début d’année, le géant de la recherche a annoncé qu’il allait sévir contre ce genre de pratiques peu recommandables. Vous savez, quand un site censé être une référence dans son domaine se met à publier n’importe quoi juste pour faire du contenu sponsorisé.
Google a annoncé une nouvelle politique pour lutter contre ce qu’il appelle « l’abus de réputation de site ».
Concrètement, Google prévoit de prendre des mesures manuelles contre les pages litigieuses, en attendant de pouvoir mettre en place une détection algorithmique. Parce que oui, si vous pensiez qu’il suffisait de quelques doux parfums pour tromper les algorithmes de la firme de Mountain View, c’est raté (désolé, j’ai pas pu m’en empêcher 😉).
Mais quels sont les cas précis qui sont considérés comme de l’abus de réputation de site ? Eh bien, ça peut être des articles sponsorisés, des publireportages, ou du contenu partenaire qui n’a rien à voir avec le cœur de métier du site. Imaginez un peu un site de jardinage qui se mettrait à publier des articles sur les cryptomonnaies juste parce que c’est sponsorisé. Un peu n’importe quoi, vous ne trouvez pas ?
Que faire en attendant les actions algorithmiques ?
Bon, maintenant que les choses sont claires, que doivent faire les éditeurs et les professionnels du référencement ? Eh bien, la première chose à faire est de passer ses sites au peigne fin pour identifier et supprimer tout contenu susceptible de violer la politique de Google. Parce que même si les actions algorithmiques ne sont pas encore là, les sanctions manuelles, elles, peuvent déjà tomber.
Alors, faites le ménage ! Adieu les articles sponsorisés qui n’ont rien à voir avec votre thématique principale. Au revoir les partenariats douteux. Vous voulez du trafic sain et durable ? Restez dans votre ligne éditoriale, et évitez les tentations faciles (même si c’est vrai que l’argent, ça fait pas de mal non plus, hein ?). C’est le prix à payer pour rester dans les bonnes grâces de Google.
Pourquoi cette chute de trafic soudaine ?
Maintenant, la grande question qui reste en suspens : d’où vient cette fameuse chute de trafic qui a mis le feu aux poudres ? Eh bien, comme le dit Sullivan, les résultats de recherche fluctuent constamment pour toutes sortes de raisons. Ça peut être dû à une mise à jour de l’algorithme, un changement dans les habitudes de recherche des utilisateurs, ou tout simplement parce que le vent a tourné (oui, je sais, c’est une blague de SEO, pas la peine de me jeter des tomates).
Bref, pas de panique à avoir pour le moment. Google n’a pas encore sorti l’artillerie lourde contre l’abus de réputation de site. Mais cela ne saurait tarder, alors autant s’y préparer dès maintenant en faisant un peu de ménage sur ses sites web. Parce que croyez-moi, vous ne voulez pas être dans le viseur du grand G quand il décidera de passer à l’action.
Le coup de gueule du jour : Google, ce n’est pas clair !
Bon, je vais quand même me permettre un petit coup de gueule (c’est mon droit en tant que rédacteur ici, non ?). Franchement, Google aurait pu être un peu plus clair dès le départ sur cette histoire d’abus de réputation de site. Au lieu de ça, on a eu droit à des rumeurs, des spéculations, et des SEOs qui s’arrachent les cheveux pour essayer de comprendre ce qui se passe.
Alors oui, merci à Danny Sullivan d’avoir apporté des clarifications. Mais avouez que ça aurait été plus simple de communiquer correctement dès le début, non ? Ou alors, peut-être que Google aime bien nous voir nous agiter dans tous les sens (c’est un peu sadique, mais qui sait ?). En tout cas, j’espère que la prochaine fois, ils seront plus transparents. Parce que là, ça commence à bien faire.
Résumé / TL;DR
- Google a démenti les rumeurs selon lesquelles des actions algorithmiques auraient été lancées contre l’abus de réputation de site.
- Les éditeurs et les SEOs doivent tout de même auditer leurs sites et supprimer les contenus potentiellement problématiques.
- Les récentes baisses de trafic ne sont pas liées à cette politique, mais à d’autres facteurs qui font fluctuer les résultats de recherche.
- Google prévoit de mettre en place une détection algorithmique de l’abus de réputation de site, en plus des actions manuelles actuelles.
- La communication de Google sur ce sujet manque de clarté, d’où les rumeurs et les inquiétudes dans la communauté SEO.