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Eh bien, voilà un sérieux pavé dans la mare (enfin une mare de données probablement) ! Selon un rapport récent de Deep Instinct, pas moins de
97% des professionnels de la sécurité craignent que leur organisation soit victime d’un incident de sécurité généré par l’IA
. Rien que ça ! Il faut dire que les cybermenaces alimentées par l’intelligence artificielle n’ont cessé de gagner en puissance ces derniers temps. Résultat :
75% des organisations ont dû modifier leur stratégie de cybersécurité au cours de l’année écoulée pour faire face à cette menace croissante
. De quoi faire tourner quelques têtes dans le milieu de la sécurité informatique !
Les cyberattaques ciblant les cadres en pleine recrudescence
Pire encore, le rapport souligne que ce sont les cadres qui sont particulièrement dans le viseur des cybercriminels. Oui, les pauvres ! Pas moins de 61% des organisations interrogées ont connu une augmentation des incidents de type « deepfake » visant à usurper l’identité du PDG ou d’un autre membre de la direction (vous avez bien lu, les « deepfakes » ce n’est plus seulement pour faire du buzz sur les réseaux sociaux). Dans
75% de ces attaques, c’est l’identité du grand patron qui a été exploitée
. Imaginez un peu le malaise quand le vrai PDG et son avatar virtuel se croisent dans les locaux ! Bref, une belle pagaille en perspective.
Le stress monte chez les pros de la sécu
Forcément, avec ce genre de cybermenaces ultra-sophistiquées qui se multiplient, les professionnels de la sécurité sont sur les dents. D’ailleurs, selon l’étude,
66% d’entre eux admettent que leur niveau de stress est pire que l’année dernière
. Pas étonnant quand on sait qu’ils doivent constamment rester un coup d’avance sur des hackers de plus en plus malins (comment ça, je fais dans le cliché ?). Un sacré défi en perspective !
La prévention et l’apprentissage profond, seules issues face à l’IA malveillante ?
Face à ce raz-de-marée de cyberattaques dopées à l’IA, Lane Bess, le PDG de Deep Instinct, n’y va pas par quatre chemins :
« Les cyberattaques générées par l’IA continuent d’augmenter de façon exponentielle, et les organisations ne peuvent plus se défendre contre elles en s’appuyant sur des outils de cybersécurité traditionnels et réactifs. »
Autrement dit, les vieilles méthodes ne suffisent plus. Il faut se réinventer !
Et la solution selon lui ? Donner la priorité à la prévention . Parce que face à des menaces qui évoluent en temps réel, il est plus que temps d’adopter une approche proactive plutôt que de subir les attaques. Concrètement, cela passe par l’utilisation de technologies comme l’apprentissage profond , capable de « prédire et prévenir la prochaine cybermenace avant qu’elle ne se produise ». Un gage de résilience pour les systèmes de cybersécurité, mais aussi un moyen d’éviter l’épuisement professionnel des équipes, toujours sur la brèche.
L’EDR, une solution trop limitée ?
Pourtant, d’après le rapport, nombreuses sont encore les organisations qui s’appuient sur des solutions traditionnelles de type EDR (Endpoint Detection and Response) pour se protéger des cybermenaces IA. Précisément,
41% des entreprises interrogées font confiance à l’EDR, même si moins d’un tiers (31%) prévoit d’augmenter ses investissements dans ce domaine pour se préparer aux attaques inconnues
. Un choix qui semble plutôt limité quand on connaît les capacités d’évolution fulgurante de l’IA malveillante.
A contrario, 42% des organisations ont déjà franchi le cap en adoptant des technologies préventives comme les plateformes de prévention prédictive. Un chiffre qui pourrait bien augmenter dans les mois à venir, puisque
plus de la moitié (53%) des professionnels de la sécurité subissent une pression de la part de leur conseil d’administration pour se doter d’outils permettant d’anticiper la prochaine cyberattaque
. L’avenir semble donc se dessiner du côté de l’IA défensive, seule à même de contrer les menaces de l’IA offensive. Prêts pour la bataille des intelligences ?
L’apprentissage profond, fer de lance de la cybersécurité préventive
Chez Deep Instinct justement, on mise beaucoup sur l’apprentissage profond pour contrer les cybermenaces IA. Leur « Deep Instinct Prevention Platform » revendique d’ailleurs le statut de « premier et seul framework de cybersécurité basé sur l’apprentissage profond au monde ». Une solution capable de stopper les ransomwares et autres malwares en un temps record de 20 millisecondes, soit
750 fois plus vite que les ransomwares connus les plus rapides
. De quoi laisser les cybercriminels sur le carreau avant même qu’ils n’aient eu le temps de répliquer !
Deep Instinct, future licorne de la cybersécurité ?
Vous l’aurez compris, cette approche novatrice basée sur l’apprentissage profond séduit de plus en plus d’entreprises soucieuses de se prémunir contre la nouvelle vague de cybermenaces IA. D’ailleurs, les investisseurs ne s’y sont pas trompés : après une levée de fonds de 105 millions d’euros en 2022, Deep Instinct a récemment engrangé 450 millions d’euros supplémentaires. De quoi porter la valorisation de cette pépite israélienne à 2 milliards de dollars, franchissant ainsi le statut tant convoité de « licorne ».
Une trajectoire fulgurante qui, si elle se poursuit, pourrait bien faire de Deep Instinct l’un des acteurs majeurs de la cybersécurité du futur. En tout cas, nul doute que son expertise dans le domaine de l’apprentissage profond appliqué à la défense informatique sera plus que jamais sollicitée dans les années à venir. Alors, prêts à parier sur l’IA pour combattre… l’IA ?
Conclusion : Priorité à la cybersécurité préventive dans un monde IA
En définitive, ce rapport de Deep Instinct nous rappelle à quel point le paysage de la cybersécurité est en pleine mutation. Avec l’essor des cybermenaces alimentées par l’intelligence artificielle, les méthodes traditionnelles de défense atteignent leurs limites. Il est désormais crucial d’adopter une approche préventive, en s’appuyant sur des technologies d’avant-garde comme l’apprentissage profond. Seule cette stratégie proactive permettra de déjouer les pièges de hackers toujours plus malins et de protéger efficacement les entreprises. Alors oui, les défis sont immenses, mais c’est à ce prix que la cybersécurité pourra relever les défis de l’ère de l’IA naissante. La bataille ne fait que commencer !
Résumé / TL;DR
- 97% des professionnels de la sécurité redoutent un incident IA dans leur organisation
- 75% des entreprises ont revu leur stratégie de cybersécurité face à la menace IA en 2022
- Les attaques deepfake ciblant les cadres sont en hausse (61% des entreprises touchées)
- 66% des experts estiment que leur niveau de stress lié à la cybersécurité a augmenté
- L’apprentissage profond semble être la solution privilégiée pour contrer les cybermenaces IA
- Deep Instinct, valorisée 2 milliards de dollars, mise sur cette technologie de pointe