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Ah, les bots ! Ces programmes automatisés qui parcourent le Web 24h/24, 7j/7. Certains sont inoffensifs, voire utiles, mais d’autres… pas tellement. Selon une récente étude d’Akamai, ces derniers risquent de devenir un véritable casse-tête pour les entreprises de e-commerce d’ici 2024.
Les chiffres qui donnent le vertige
Préparez-vous à être scotché(e) :
d’après le rapport « Protégez vos données et vos revenus », les bots malveillants représenteront 65% du trafic web mondial en 2024, soit près des deux tiers !
Et leur activité favorite ? Le web scraping, une technique permettant d’aspirer toutes les données qu’ils trouvent sur leur passage.
Au total, les bots devraient représenter 42% du trafic web en 2024. Oui, vous avez bien lu : presque la moitié ! Autant dire que nos chers sites web et e-commerces risquent d’être sérieusement mis à l’épreuve.
Un éventail de menaces à prendre au sérieux
Eh oui, ces petits robots ne sont pas que de simples logiciels inoffensifs. Leur impact sur le e-commerce est loin d’être négligeable. Voici un aperçu (terrifiant) de ce qu’ils sont capables de faire :
Dégrader les performances des sites web
Imaginez : des milliers, voire des millions de bots qui viennent squatter votre site en même temps. Un véritable cauchemar pour les serveurs, qui pourraient sérieusement ralentir, voire carrément planter. Et quand on sait que la moindre seconde de délai peut faire fuir les clients…
Polluer les métriques de vos sites
Vous savez, ces petits chiffres qui vous permettent de suivre l’activité de votre site ? Et bien, avec tous ces bots qui viennent gonfler artificiellement les statistiques, vos données seront complètement faussées. Adieu, les analyses pertinentes !
Mener des attaques d’hameçonnage sophistiquées
En aspirant vos données produits, descriptions, prix, etc., les bots malveillants peuvent créer de faux sites d’e-commerce pour voler les identifiants et informations bancaires de vos clients. Le pire cauchemar pour une entreprise en ligne !
Faciliter les abus liés à l’ouverture de nouveaux comptes
Vous pensiez que le pire était passé ? Détrompez-vous ! Selon Akamai, les bots peuvent aussi être utilisés pour ouvrir de faux comptes en masse, responsables de jusqu’à 50% des pertes liées à la fraude. Un véritable gouffre financier pour les entreprises…
Augmenter les coûts de calcul
Tous ces bots qui squattent vos serveurs, ça a un coût. Un coût en ressources, en bande passante, en énergie… Bref, une véritable facture salée qui s’annonce pour les entreprises qui ne sauront pas se protéger.
Défendre chèrement sa pelouse numérique
Face à cette invasion de robots malveillants, que faire ? Se laisser envahir ou contre-attaquer ? La réponse est évidente : il faut se battre !
Heureusement, Akamai a quelques pistes à proposer pour éloigner ces indésirables de vos plates-bandes numériques :
Adopter une stratégie de gestion des bots plus sophistiquée, qui ne repose pas uniquement sur JavaScript, est désormais indispensable.
Concrètement, cela passe par des solutions de détection et de mitigation des bots malveillants, capable de les identifier et de les bloquer avant qu’ils ne causent trop de dégâts.
Bon, je vous rassure tout de suite : je ne vais pas vous vendre la panacée miracle made in Akamai. Chaque entreprise aura ses propres besoins et devra trouver la solution la plus adaptée. Mais une chose est sûre : ne pas se protéger, c’est s’exposer à un risque majeur pour son activité en ligne.
L’avenir sera-t-il robotique ?
En y repensant, cette invasion de bots malveillants n’a rien de très surprenant. Avec l’essor de l’intelligence artificielle (IA) et des techniques d’apprentissage automatique, il était inévitable que les robots se perfectionnent et deviennent plus difficiles à détecter.
Akamai note d’ailleurs que
les botnets créés par l’IA ont désormais la capacité d’identifier et d’extraire des données non structurées, peu importe leur format ou leur emplacement.
De quoi donner des sueurs froides aux entreprises qui pensaient être à l’abri !
Alors, l’avenir sera-t-il envahi par ces robots malveillants ? Tout dépendra de notre capacité à nous adapter et à mettre en place des contre-mesures efficaces. Une chose est sûre : la bataille pour la sécurité en ligne ne fait que commencer !
Résumé / TL;DR
- Les bots malveillants représenteront 65% du trafic web mondial en 2024, soit près des deux tiers.
- Leur activité favorite est le web scraping, qui consiste à aspirer les données des sites web.
- Ils menacent les performances, la fiabilité des données, et facilitent les arnaques en ligne.
- Les entreprises doivent adopter des stratégies de détection et de mitigation avancées.
- L’essor de l’IA rend ces bots plus difficiles à détecter, exacerbant le défi de cybersécurité.