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Voilà, vous lancez une nouvelle campagne publicitaire sur les moteurs pour promouvoir les produits de votre marque. Tout devrait bien se passer : les internautes recherchent votre produit, voient votre annonce en tête des résultats et… paf ! Ils se retrouvent sur un site douteux, loin de votre boutique en ligne. Un imprévu ? Que nenni, vous venez d’être victime d’ ad hijacking , cette pratique détournée qui consiste à voler du trafic aux marques. Pas cool, hein ? Plongeons ensemble dans les coulisses de cette arnaque pour comprendre ce qui se trame et comment s’en protéger.
L’ad hijacking, qu’est-ce que c’est au juste ?
En gros, l’ ad hijacking (ou détournement de publicité) se produit lorsqu’un affilié peu scrupuleux imite les annonces d’une marque dans le but de dérober des clics et des revenus. Son objectif ? Vous berner en faisant passer son lien pour le lien officiel de la marque. Il détourne ainsi le trafic à son profit et vous fait perdre des prospects et des ventes au passage. Pas très fair-play, vous en conviendrez.
L’ad hijacking, c’est quand un affilié détourne les annonces d’une marque pour voler ses clics et ses revenus.
Concrètement, l’affilié va créer une annonce qui ressemble trait pour trait à celle de la marque visée. Même intitulé, même image, mêmes mots-clés ciblés… Il n’y a que l’URL de destination qui change. Au lieu de rediriger vers le site officiel, elle achemine les internautes vers un site tiers avant de les renvoyer (via un tracking) vers la boutique de la marque. L’usurpateur empoche ainsi une commission indésirable sur la vente réalisée. Un joli coup de Jarnac, en somme.
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Le mode opératoire des ad hijackers en 3 actes
Ok, mais comment ces malotrus s’y prennent-ils concrètement ? Regardons d’un peu plus près leur petit manège en 3 étapes :
Acte 1 : L’usurpation d’identité
Le hijacker commence par identifier une marque populaire avec un fort volume de recherches sur ses produits/services. Il va ensuite créer une copie conforme de ses annonces publicitaires en reprenant tous les éléments (titre, visuels, etc.), à un détail près : l’URL de destination. Au lieu de pointer vers le site officiel, elle redirige vers un site affilié.
Acte 2 : L’arnaque au clic
Une fois ses fausses annonces en ligne, le malin va cibler les mêmes mots-clés que la marque en question. Lorsqu’un internaute fait une recherche sur ces termes, l’annonce usurpée apparaît en tête, ressemblant trait pour trait à l’originale. Naturellement, l’utilisateur pensera cliquer sur le lien de la marque et se retrouvera… sur un site tiers. Aïe, la désillusion !
Acte 3 : Le détournement de commission
L’affilié n’est pas totalement malhonnête : son site finit bien par rediriger l’utilisateur vers la boutique de la marque, mais en passant par son propre lien de tracking. Du coup, si l’internaute réalise un achat in fine, c’est l’usurpateur qui empochera la commission d’affiliation, comme s’il avait réellement converti le prospect. Une véritable escroquerie pour la marque !
Dans certains cas, les plus chevronnés des hijackers vont même enchaîner plusieurs redirects successifs pour brouiller les pistes et rendre leur manoeuvre quasi indétectable. Rien que ça !
Un exemple qui en dit long…
Admettons, vous avez envie de vous faire un petit séjour dans un hôtel de luxe . Vous tapez » brandhotels.com » dans Google et l’une des annonces affichées ressemble trait pour trait à celle de la chaîne hôtelière en question (logo, noms des établissements dans les extensions…). Ok parfait, vous cliquez dessus et… re-aïe, vous vous retrouvez sur un site de réservation de chambre bidon, affilié à la marque mais sans son aval ! Il vous faudra cliquer à nouveau pour atterrir enfin sur le vrai site de la chaîne. Voilà comment s’opère la manoeuvre pas très catholique, mes amis.
En 2023, les pertes dues à l’ad hijacking ont été estimées à 1,3 milliard de dollars dans le monde…
Notez que ce subterfuge a déjà coûté 1,3 milliard de dollars en pertes aux marques dans le monde en 2023 selon les estimations ! Sérieusement, qui ne voudrait pas protéger sa part du gâteau ? Découvrons maintenant les risques associés à cette pratique malveillante.
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Ad hijacking : les dangers qui guettent votre marque
Au-delà de la perte sèche de revenus, l’ad hijacking fait peser de nombreux risques sur la réputation et la santé des marques. En voici les principaux :
Baisse de vos ventes
C’est évident : si une partie de vos clics publicitaires se fait détourner, mécaniquement le nombre de visiteurs sur votre site va chuter. Et comme vos prospects n’atterrissent pas directement chez vous, une partie d’entre eux sera perdue en route. Résultat : un manque à gagner assuré sur vos ventes en ligne.
Conflits avec vos propres affiliés
Hum, si vous avez mis en place un programme d’affiliation pour votre marque (ce qui est souvent le cas), imaginez un peu le bazar. Vos statistiques seront faussées, avec des données inexactes sur les commissions à verser. Qui plus est, la motivation de vos vrais affiliés pourrait en pâtir s’ils se rendent compte que des arnaques leur grugent une partie de leurs leads. Bref, rien que des emm…ennuis !
Coûts publicitaires en hausse
Rappelez-vous, les hijackers ciblent les mêmes mots-clés que vous sur les moteurs de recherche. Ils contribuent donc à augmenter les enchères et le prix au clic pour ces termes. Autrement dit, leur petit manège fait grimper mécaniquement le coût de votre campagne ! Re-aïe…
Atteinte à votre réputation
Enfin, et c’est peut-être le plus grave, imaginez l’impact sur votre image de marque si un prospect tombe sur un site tout pourri après avoir cliqué sur votre « supposée » annonce ? Il pourrait facilement faire l’amalgame et en conclure que votre société ne fait pas les choses correctement en ligne. Une catastrophe en termes de brand awareness .
Bref, c’est un phénomène qui ne doit pas être pris à la légère. Heureusement, il existe différentes parades pour vous en prémunir. Voici nos conseils pour y arriver.
Protection anti-hijacking : les bons réflexes à adopter
Vous l’aurez compris : agir de manière proactive est la meilleure solution pour contrer les hijackers en puissance. Au programme : stratégie de marque, paramétrage AdWords, gestion de vos affiliés, et même des outils dédiés à votre rescousse. Suivez le guide !
Sécuriser votre identité de marque
La première étape consiste à bien définir et protéger votre territoire. Quelques actions vous y aideront :
- Déposer vos marques : en faisant enregistrer légalement vos noms de marque et autres termes représentatifs, vous vous donnez un sérieux coup de pouce en cas de litige avec des hijackers.
- Surveiller votre « brand » : misez sur des outils de monitoring pour traquer les mentions de votre marque sur le Web. C’est un moyen efficace de repérer rapidement les éventuelles usurpations.
Encadrer vos affiliés
Si vous avez un programme d’affiliation, vous pouvez agir à la source pour limiter les dérives :
- Contrats clairs : dans vos conditions d’affiliation, interdisez explicitement aux affiliés de miser sur vos marques ou d’usurper votre identité dans leurs publicités.
- Surveillance des performances : gardez un œil sur les statistiques de vos vrais affiliés. Si certains affichent des pics d’activité suspects, n’hésitez pas à creuser le sujet.
Parer au plus pressé sur le front des moteurs
Vous pouvez aussi agir directement au niveau de vos campagnes publicitaires pour parer les coups des hijackers :
- Mots-clés négatifs : ajoutez vos marques déposées en tant que mots-clés négatifs dans vos campagnes. Ainsi, vos annonces n’apparaîtront pas si un internaute recherche explicitement votre nom.
- Enchères sur marques : une autre technique consiste à miser vous-mêmes sur vos marques déposées pour s’assurer que ce soit bien vos annonces officielles qui s’affichent en pole position.
Les armes ultimes : solutions anti ad hijacking
Dernière cartouche dans votre arsenal : vous pouvez faire appel à des solutions spécifiques pour traquer et neutraliser les arnaqueurs. Chez Adthena par exemple, on vous propose le service Brand Protection qui permet :
- De détecter automatiquement les annonces imitant vos marques
- D’identifier les affiliés indélicats derrière ces manœuvres
- De réunir toutes les preuves pour faire supprimer ces publicités illégales
Un véritable garde du corps pour museler les hijackers !
Dénoncez les cas avérés
Enfin, si vous identifiez formellement des cas d’ad hijacking sur vos marques, il est impératif de les signaler aux moteurs de recherche (via leurs formulaires dédiés) et de résilier au plus vite les contrats avec les affiliés concernés. Hmm, ils n’auront pas fait long feu !
Ah ça ira, je vous dis !
Avouez, vous n’aviez jamais imaginé que de petits malins puissent aller jusqu’à usurper votre identité pour vous pomper tranquillement vos prospects. Mais voilà, le highjacking existe bel et bien et peut sérieusement gruger votre business en ligne. Alors autant s’armer dès maintenant des bonnes parades !
Entre la protection légale de vos marques, le paramétrage anti-hijacking, la bonne gestion de vos affiliés et les solutions de monitoring spécialisées, vous avez désormais tous les outils en main pour contrer cette menace sournoise. Bref, ne baissez pas la garde et hop… vous n’aurez plus qu’à récolter les fruits de vos campagnes, sans vous faire dérober la mise !
TL;DR
L’ad hijacking est une pratique illégale consistant à usurper les annonces d’une marque pour en détourner les clics. Une véritable menace qui peut coûter cher en termes de ventes et de réputation. Mais en adoptant les bons réflexes (protection légale, paramétrage AdWords, gestion des affiliés, outils dédiés), il est possible d’endiguer ce fléau.
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